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ParentalitéThis is life

Toi, qui n’arrive pas.

par 10 janvier 2017janvier 17th, 201794 Comments

Illustration ?*

Je ne pensais pas qu’un jour je publierais cet article.. je ne pensais pas qu’un jour, ce couple pour qui ça ne marche pas ça serait nous. Je ne pensais pas que le fait d’attendre, soit un jour si douloureux.

Je suis plutôt de nature joviale, battante, et je tends toujours à regarder le positif pour croquer la vie à pleine dents.
J’ai longuement hésité à écrire ce billet. Par peur de quoi je ne sais pas vraiment, qu’on me juge, peut être même qu’on se moque… mais en fait je réalise que ça m’importe peu.
Deux ans que j’attends, que je pleure de déception, que je suis en colère parfois inutilement contre qui.. je ne sais pas.. Mais en vain.. rien ne viens, je me sens comme une coquille vide abandonnée en bord de mer en hiver.
Beaucoup de « solutions » ont été abordées, les tests médicaux, (tout va bien), l’alimentation, gérer le stress, énergéticienne, lectures positives, paroles bienveillantes, loi de l’attraction, faire autre chose, je viens même d’adopter un chat pour me calmer et me concentrer sur autre chose, mais toujours pas… Tu n’arrives pas.
Je ne supporte plus les phrases bateaux du genre : il ne faut pas y penser ça viendra tout seul (je me sens au bord de l’homicide ^^), tu en as déjà un, c’est déjà super, ha tiens, la copine de untel est enceinte…
Là ou c’est encore plus difficile pour moi c’est que je ne crois pas en la « science » ou médecine. Pour moi tout est dans la tête, la vie, les circonstances? Rien n’arrive par hasard.
Mais alors pourquoi toi, tu n’arrives pas ? Pourquoi ne nous choisis tu pas ? Que dois je apprendre de ta si pesante absence?
La tristesse me gagne, et plus grand chose ne me fait envie, je peine parfois même à faire les choses du quotidien, à apprécier le moment présent, je suis dans la culpabilité car je ne parle que de ça dans mon couple et je sens que mes conversations sont pesantes, je vis au rythme de mes fausses joies en fin de mois avec retard de quelques jours, j’ai l’impression de voir des femmes enceintes ou des bébés qui naissent partout et moi je me sens là, tapie dans l’ombre rongée par mon chagrin…
Comme ça on pourrait croire que j’exagère, mais sincèrement c’est difficile au quotidien, ça remets tout en question. En tout cas je le vis comme ça.
Je sais que la patience est de mise, que c’est sans doute pas « son moment », qu’il faut être relax, et accueillir les choses… mais aujourd’hui tout ça entame sérieusement mon moral, alors tous témoignages positifs de votre part seront les bienvenus, vos mots, vécus, je prends tout !
Car aujourd’hui je peux le dire, je ne suis qu’une personne normale, et je me sens mal.
Je vois beaucoup de blogueuses qui racontent leur grossesse, leur bonheur, et je comprends bien, j’en ferais de même je pense si c’était le cas, mais ou êtes vous, vous qui n’y parvenez pas, vous qui pleurez parfois à la fin du mois car vous avez ce rappel constant qui vous dis que ça n’a pas marché, vous qui voyez les copines enceintes au bout de 2 mois alors que vous patientez depuis plusieurs années.. J’aimerais vous lire…

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  • karine dit :

    Je suis de ces mamans qui ont du attendre longtemps entre deux grossesses. Mes filles ont onze ans d’écart. Il aura donc fallu 6 ans avant que mon désir de maternité soit assouvi.
    En 6 ans, j’en ai vu des grossesses, j’en ai eu des remarques, bah oui quoi, en quoi je pouvais me plaindre? J’avais déjà un enfant… Et puis les remarques du genre, c’est dans ta tête… ou si ça marche pas c’est parce qu’il faut pas (là, c’est un peu comme si on me disait, t’es une mère pourrie alors te confier deux nomes et puis quoi encore?) et la cerise sur le gâteau : je comprends pas, moi ça marche à tous les coups, je vois pas comment tu fais?
    Ce qui a tout changé? Une thyroïdectomie (ablation de la thyroïde), c’est pas dur, au premier essai après l’ablation, j’étais enceinte…
    Mais j’ai aussi beaucoup réfléchi à ce désir de maternité assouvi tard et je crois aussi que j’étais « trop » proche de ma grande, nous n’étions qu’une et je suis aussi tombée enceinte quand elle a commencé à se détacher de moi… D’ailleurs, elle dit toujours qu’elle n’a jamais eu de désir de frères ou soeurs, même si elle adore sa petite soeur et ne concevrait pas sa vie sans elle aujourd’hui… Et puis, je me souviens aussi d’avoir toujours voulu être une très grande soeur… Ai-je inconsciemment construit ce schéma qui m’avait fait rêvé? L’inconscient est si mystérieux…
    Quoiqu’il en soit, je te souhaite de vite réaliser ton rêve car je sais trop bien qu’il peut vite « bouffer la vie » 😉

    • nc dit :

      Cher Bambi,

      Sache d’abord que ton site m’aide à voir les choses autrement, à envisager l’avenir non comme il serait souhaitable de le faire mais comme j’aurai envie de le faire et pour tout ce que tu portes avec courage je tiens à te remercier de tout mon coeur.

      « Mon parcours d’attente/de combat/de résignation ». « Notre parcours » a duré 10ans. J’ai changé 2 fois de partenaires. Et nous avons terminé par une insémination. Qui a réussi alors que j’avais oublié la dernière piqure…Je ne sais pas si j’aurai fait une FIV. La PMA dans notre cas a duré + de 2ans. Ce parcours a été révélateur pour nous. Parceque nous l’avons mené ensemble, quand l’un était en bas l’autre l’aidait à remonter et vis-versa. Pour ma part, au début j’envisageai plutôt d’adopter car je préfère tout ce qui est naturel, loin des hôpitaux et de ce qui est médicalisé. J’ai changé d’avis. Je suis passé par des stades de ral le bol, de jalousie (je ne supportai plus de voir une femme enceinte), d’abnégation, de déni, de colère de frustration et de culpabilité surtout (je ne suis pas assez…). J’ignore pourquoi cette fois-là ça a marché alors que cela n’aurait pas du. Nous avons pu enfin cajolé/dorloté un petit bébé M. Et après, je n’ai pas repris la pillulle. Parceque je pensai que cela ne servait à rien….et une surprise est arrivée F ; 15 mois après M.
      Pour moi, Il n’y a aucun sens et je ne veux pas en chercher parce que même si c’est dur le mystère fait partie de la vie.

      Je t’embrasse bien fort, courage.

  • nini dit :

    4 ans. J’ai 36 ans. Bisous.

  • Claire dit :

    Jolie Bambi, c’est la 1ère fois je crois que je te laisse un commentaire…
    Je lis très souvent ton blog pourtant.
    Mais cette absence…. je l’ai connu aussi.
    Après 2 ans et demi d’attente, interminables années d’angoisses malgré tout mon optimisme… notre petit Flocon, bien niché au creux de moi, devrait arriver dans les jours qui viennent (prévu pour le 26!).
    Je n’y croyais vraiment plus du tout, mon médecin pensait à un pb hormonal… j’étais à une semaine d’un rdv chez une gynéco spécialisée… et soudain cet appel, ce message sur mon répondeur, un peu flippant, de mon doc qui me demande de le rappeler dès que possible avec un air si grave…. résultats sanguins, il y a bien une grossesse, de 6 semaines. Et après une écho de datation (oui parce que moi, mes règles n’arrivaient même plus du tout, depuis bien longtemps… ), finalement ce tout petit être s’était accroché en moi depuis déjà 5mois!!!
    Alors même que dans mon couple nous avions vécu de grosses grosses turbulences, une séparation de 2 mois…
    Bref, les phrases bateaux dont tu parles dans ton article, je les ai entendu aussi, j’avais des envies de meurtres moi aussi… ou alors les phrases des collègues, qui ne te connaissent pas vraiment au final, et qui te lancent dès que tu as un peu mal au coeur « t’es enceinte ça se trouve!! » Ben non, j’attends que ça pourtant….
    Je n’ai pas envie de te lancer ce genre de phrase bateau.
    Je t’envoie seulement du courage, de la patience encore et encore, et des millions de pensées bienveillantes. J’espère que cette petite étincelle vous arrivera vite quand même.

    Bises, Claire (clairemiaoucha sur insta!)

  • Emilia dit :

    On a toujours raison de se confier sur une souffrance quand on en a besoin. Personnellement ç est la science qui m a donné la chance D être mère mais l problème etait avéré. Tu dis que les examens médicaux ne décèlent rien, dans ce cas ç est vraiment une histoire de probabilité. Êt de chance. On est pas tous égaux là dessus. Je te souhaite de T accrocher à ton souhait et avzc le temps, qui est bien le seul à solutionner certains choses, te donnera ce que tu attends.

  • DeboBrico dit :

    Pff qu’est ce que tu m’as emue!!
    Je ne peux pas t’apporter mon experience à moi. Mais recemment j’ai entendu deux histoires similaires qui m’ont interpellés, alors peut etre bien qu’il faut que je les raconte ici! Les 2 fois c’etait des femmes qui avaient eu un premier bébé sans tellement de difficultés puis impossible de concevoir un deuxième. Pas de soucis medicaux, pas d’explications, le problème des deux a pourtant été résolu chez un simple osteo… Apparement une histoire de torsion des trompes lors du premier accouchement … Ces deux femmes ne se connaissent pas et n’ont pas vu le même osteo. Pourtant toutes les deux sont tombées enceintes très rapidement après. Comme quoi des fois il y a juste des difficultés mecaniques qui peuvent se résoudre simplement mais on ne risque pas de le savoir si personne ne nous en parle. En tout cas bon courage à toi.

    • Bambichoses dit :

      oh merci, je n’ai pas encore essayé l’osthéo j’avais entendu en effet que des fois le corps avait comme des traumatismes du à l’accouchement merci … merci beaucoup ! <3

      • audy dit :

        J’ai attendu le deuxième. Après une fausse couche, je suis allée chez l ostéopathe. La conception de mon second à eu lieu quelques jours après la séance. Je vous souhaite le meilleur.

  • Manon dit :

    Décidément aujourd’hui tout me rappelle que, parfois il y a un monde entre l’envie d’être maman et la concrétisation de ce rêve si profond et intime… Quand j’ai rencontré mon mari, il m’a de suite dit qu’il ne serait jamais pére naturellement… C’est mon prince et je n’ai jamais pensé ne serait ce qu’un moment le quitter à cause de celà… Ça fait partie de nous et c’est comme ça… Du coup, nous avons rapidement consulté car le parcours dans notre cas serait trés long (2 ans de vie commune à justifier suivi de 2 ans de liste d’attente pour avoir droit à un don chez nous…) Quatre ans au total… Auxquels s’ajoutent 8 mois de plus car en mai aprés avoir passé une échographie, il se trouve que j’avais un gros fibrome à l’utérus… Le genre de fibrome qui empêche les embryons de nidifier… Aprés deux opérations sous anesthésie générale, j’ai à nouveau un utérus tout neuf prêt pour accueillir ce petitou que nous attendons depuis si longtemps… Dans quelques jours, je commence les fameuses piqûres qui vont peut-être nous permettre d’être parents… Je dis peut-être car rien n’est sûr en matière de procréation… Ni meme en matière de medecine d’ailleurs… Nous avons un gynécologue qui nous encourage… Un médecin qui est attentif à nos craintes et nos questions… Ca m’aide beaucoup… Nous avons aussi rencontré de ces médecins qui eux manquaient royalement de tacte… L’un d’entre eux m’a carrément dit qu’à 37 ans j’étais trop âgée pour que les choses fonctionnent bien… Ce monsieur « bienveillant » ne s’était même pas intéressé à notre parcours…Il y a aussi la famille qui a hâte de voir arriver un nouveau petit membre dans le clan… Et leurs questions sont parfois lourdes à supporter… Mais je fais avec… Mon moral est en dent de scie… Un jour, j’ai l’impression que tout est possible et le lendemain, il se peut que je me traîne du canapé au lit, et du lit au canapé… L’attente est terrible… Ne pas savoir de quoi demain sera fait aussi… Mais je prends mon mal en patience… Je ne sais pas si mes mots te réconforteront… Parfois se sentir moins seule, çà aide… Je ne sais pas quel a été ton parcours médical du coup mais si je te parle de mon fibrome, c’est que c’est quelque chose de fréquent qui arrive avec l’âge et que j’avais probablement depuis une dizaine d’années à y réfléchir… Tout les médecins que j’avais vu jusque là étaient passés à côté pourtant ce n’était pas faute de leur avoir parlé de mes régles hémorragiques… Il a fallu consulter ce gynécologue spécialiste de l’infertilité et faire une Hysterosalpingographie pour mettre un nom sur ce probleme et pour le regler… Donc tout ça pour dire que parfois plusieurs avis valent mieux qu’un… Dans tous les cas, je croise les doigts pour toi… Et saches que, non, tu n’es pas seule, et que les sentiments que tu as sont tout à fait normaux…

  • Elly dit :

    J’ai été dans ton cas donc je ne me reconnais que trop bien dans tes mots… J’ai attendu 3 ans avant d’avoir mon fils. 3 ans d’attente et 2 fausses couches alors les déceptions, j’étais abonnée…

    J’ai fait tout un tas de tests aussi mais rien ne clochait chez mon chéri et moi. Je n’avais pas l’impression d’être « obsédée » par ça et de « bloquer mon corps » comme disait ma gynéco mais malgré tout c’est au moment où j’ai décidé de lâcher prise et faire un voyage pour me vider la tête que je suis tombée enceinte (3 semaines après)…

    Finalement je suis aujourd’hui convaincue que le blocage est psychologique mais je sais à quel point c’est dur de passer outre… Ne désespère pas

  • Je trouve ton texte très émouvant et je pense que si tu l’as écris et posté, c’est que ça te fais du bien; La thérapie par les mots ..
    Je ne suis pas concernée par ce problème mais autour de moi j’ai des amies qui ont vécu cette situation. Et j’ai aussi surtout, ma belle soeur ( donc la femme du frère de mon homme ) qui a vécu cette douloureuse expérience. Ils ont attendu trois ans leur bébé. Ils ont fait tous les tests et diagnostics afin de chercher l’origine du problème; Aucun soucis de leur coté. Elle est gynécologue obstétricienne et a la tête en plein dedans de part son boulot, donc difficile de prendre du recul quand on dit tout le temps  » arrête d’y penser » . Puis un jour le miracle est arrivé, juste avant d’entamer les procédures de P.M.A avec FIV. Vraiment juste avant. En parallèle ils lançaient le chantier de leur maison qu’ils venaient d’acheter. Voilà c’est assez  » classique  » comme situation. mais ça met justement le point sur l’évidence du rapport avec le psychisme.
    Pour revenir à moi, j’ai attendu 6 mois mon premier enfant, Sven. Comme c’était la première grossesse je ne savais pas que ça prendrait du temps. A chaque fin de cycle se terminant en règles je pleurais et ont est toutes comme ça.
    Finalement Sven a décidé de s’installer au bout de 6 mois et je pensais que lorsque je mettrai le deuxième en route ça prendrait du temps. En fait, son petit frère s’est installé le mois suivant le retrait du stérilet. Nous étions dans cette période là, en vacances en Thailande quand il a été conçu.
    Au retour de mes vacances, je découvre ma grossesse de façon très bizarre ( je pensais avoir une gastro ^^ ) et en en parlant à la gynéco et à la sage femme ensuite, je leur disait  » Je ne comprends pas pourquoi j’ai pris 6 mois à tomber enceinte pour Sven alors que pour Markus c’était direct au bout du premier cycle ».
    Les deux m’ont répondu la même chose : vous étiez en vacances, l’esprit ailleurs et léger et sans pression.

    J’espère que je ne te contrarie pas en te racontant ma vie et mon expérience car c’est ridicule les délais qui m’ont été impartis par la vie pour être enceinte. Si les médecins ont exploré à votre niveau que tout va bien et qu’il n’y a pas de stérilité, alors il faut continuer de patienter et continuer de se focaliser sur des projets : la rénovation de votre maison de bûcherons canadiens , des prochaines vacances quelque part ( pourquoi pas en Thaïlande ce si chouette pays ) …

    Je te souhaite vraiment bon courage et je croise les doigts pour que 2017 soit une belle année pour toi.

    PS : si tu passes à Bordeaux un de ces 4 pour un événement VEGGIE SPANK ou autre et que pourquoi pas tu serai intéressée de rencontrer tes followeuses, n’hésite pas. Je suis nurse mama d’Instagram. La même qui a en commun avec toi : un petit garçon aux cheveux longs , un homme graphiste et un tatouage ^^^

    bises

  • Céline dit :

    Je t’entends, je reçois dans mon cœur, je suis profondément touchée …

    Je t’envoie plein plein d’amour <3

    et une grooooosse dose de confiance.

  • Amalia dit :

    Coucou toi ti connais les déboires niveau santé hein cancer et tout et tout! On m a toujours dis que j aurais jamais d enfants du moins de façon naturelle j étais en colère jamais résignée surtout que toutes mes copines tombaient enceinte autour de moi! Je pleurais tous les jours je me haïssais je m insultais on me disait comme toi « oh tu en as déjà te plains pas » j aurais voulu les tuer mais je brochais pas! Et puis un jour au bout de 5 ans j ai eu très mal aux seins me suis inquiétée plus plus et bien j étais enceinte d yseult qui va avoir 7 ans demain! Tiens bon ma jolie plusieurs fois tu m as dis que si je voulais parler tu étais la et bien a mon tour de te le dire oui je suis une inconnue mais justement rien ne filtrera et je ne te jugerais pad!!!! Je t embrasse fort PS j aime porter tes vêtements!

  • Caro dit :

    Un an d’attente pour numéro 1, 18 mois pour numéro 2 et numéro 3 arrivé par surprise ^^
    Bon courage, je sais à quel point l’attente peut être pesante…

  • vanou dit :

    J’ai attendu 3 ans pour le premier.. à 34ans. …fait un tas d’examens… prise de température, test d’ovulation…. la fiv était prête … j’ai tt arrêté et il est arrivé ✨
    Courage… je te comprends bien…. la deuxième est arrivée de suite…
    ca va aller❤

  • Jiji dit :

    Je ne comprends que trop bien ce que vous ressentez, pour le vivre depuis plus de deux ans, suite à une éprouvante fausse couche. Mon premier enfant est arrivé rapidement pourtant. Ajoutons à cela mes 41 ans, les annonces de grossesses qui n’en finissent plus autour de moi, et il n’en suffit pas davantage pour que je me sente tout à fait périmée. Ma fille réclame chaque jour un petit frère, cela me brise le coeur. J ai honte de jalouser les ventres ronds, j’espère ne pas devenir aigrie…
    Merci d’avoir finalement décidé de partager votre vécu ici.

  • Miss thelma dit :

    Tu sais même si les mots des autres te donnent des envies de meurtres dis toi que sûrement il n y a pas de mauvaises intentions derrière c est difficile de savoir comment réagir parfois et je sais bien que cette maladresse peut faire mal …
    et puis il ne faut pas oublier que faire un enfant ça se fait à 2… On se permet de dire aux nanas que ç est dans leur tete, leur corps etc…(ce qui a le son de se culpabiliser encore plus ) mais est ce qu un mec a deja eu à entendre ce genre de phrase?? Je ne suis pas bien sur ou alors vraiment peu ..
    Bref… je trouve qu en tant que femme on se punit beaucoup de tout ça , on se culpabilise bref on souffre encore plus. ..
    Alors je n ai pas de solution ou de conseil à te donner si ce n’est prend soin de toi, prends soin de vous et l amour triomphera! bisous

  • luxy 33 dit :

    Bonjour, pour moi, 6 années interminables pour avoir enfin un merveilleux bébé (pb hormonal sévère pour moi). Les copines, cousines, voisines enceintes à tour de bras autour de moi, un supplice, faire semblant que tout va bien en leur souhaitant les félicitations. Beaucoup de douleur moral, de culpabilisation au quotidien. A en devenir une idée fixe, une obsession. Ne lâche rien, tu auras ton bébé, d’une façon ou d’une autre. L’ostéopathie est une super idée je trouve.
    Je te souhaite un beau bébé pour 2017 🙂

  • Mathilde dit :

    Moi je suis là…
    Cela va faire deux ans que nous essayons d’avoir notre premier enfant. Nous avons dès le départ décidé de n’en parler à personne (sauf une ou deux amies) pour qu’on ne ressente pas de pression. Avec le recul, je crois qu’on a vraiment bien, c’est déjà assez dur comme ça. D’autant que toute ma vie, j’ai entendu que dans ma famille, on tombait enceinte très facilement (ce qui n’a cessé de se vérifier…pour les autres).
    J’ai longtemps tenu le choc, en partie grâce à un copain super positif. Mais là, je crois que suis en train de lâcher prise. J’ai ce vide immense dans ma vie et j’ai l’impression de ne faire qu’attendre désespérément, comme si tout était en pause, en attendant… comme si tout le reste n’était que du vent, une mascarade pour occuper mon esprit. Cela commence aussi à avoir un dur impact dans mon couple, je ne peux m’empêcher de tout remettre en cause.
    Mes mots sont des mots de soutien, peut-être qu’effectivement, cela vaut peut-être ceux des gens qui te serinent que ça va marcher, que tout ira bien…
    Je te souhaite de tout coeur que tu continues à t’accrocher et que cela finisse par marcher!

    • Bambichoses dit :

      Bonsoir Mathilde, tout ce que tu décris je le vis moi aussi.. J’ai aussi un compagnon très positif, mais cela n’a pas empêché de tout remettre en question dans mon couple, ma vie, ce que je faisais de bien ou de mal.. c’est terrible comme ça secoue tout alors que pourtant à la base on est plutôt serein.. Je connais ce vide immense dont tu parles.. tout est en pause, en suspens..on essaie de vivre normalement mais souvent ça revient par vagues…Tes mots me font du bien, je t’envoie également toutes mes ondes positives pour vous également.. Merci beaucoup Mathilde

      • Miseryisabutterfly dit :

        Bonjour,
        Vos histoires sont la mienne. 2 ans et demi d’attente pour mon ainée en passant par une fausse couche…et puis le miracle s’est produit.
        Et maintenant voilà un an et demi d’attente pour le deuxième qui n’est toujours pas décidé à s’accrocher…
        Mon compagnon est compréhensif mais cela pèse énormément sur notre couple.
        Beaucoup de pourquoi? pourquoi nous? pourquoi ne suis-je pas capable de faire la chose la plus naturelle du monde : procréer?
        J’ai tout essayé : ostéopathe, homéopathie, énergéticienne, et maintenant la dernière piste, le médical où pour le moment il y a rien à signaler.
        J’envie ces amies pour qui cela est facile, ces femmes pour qui découvrir leur grossesse est une belle surprise car elles n’ont pas vécu de longues phases d’attente.
        Je vis comme vous avec ce vide, avec l’espoir que les énergies se réveillent.
        Je vous envoie pleins d’ondes positives.
        Miseryisabuterfly

        • Bambichoses dit :

          Bonjour Miseryisabutterfly,

          Hey oui cela pèse sur un couple.. Je sais bien ce que c’est. On dit que il faut un minimum 2 à 3 ans.. mais c’est long quand on attends.. ;/
          Je pense que comme l’a si bien dit Miss thelma, en tant que femme, nous nous « punisson » beaucoup ou flagellons de ne pas parvenir à faire un enfant alors que nous n’y sommes pour rien.. C’est la nature ou l’univers je ne sais pas mais nous ne sommes pas responsables de tout.. ! Je n’ai encore pas essayé l’ostéopathe je vais tenter. La médecine pour le moment je ne l’approche pas vraiment je préfère éviter, c’est trop tôt. Je vous envoie également toutes ces ondes positives et plein d’amour pour réaliser ce joli bébé.

      • Audrey dit :

        Bonjour,

        Lire vos messages font bien sur écho en moi. 4 ans d attente, pour un premier enfant qu on attend désespérément.. rien aux tests, examens.. traitements, insémination, nous commençons notre deuxième fiv.
        Ce n est pas facile tous les jours, sourire et sauver la face au boulot et en société est fatiguant. Un tas de copines accouchant autour de moi depuis pas mal de temps. Une vie sociale un peu plus difficile car souvent des envies de meurtres ou de la déprime avec des amis entourés d enfants. Je ne vais plus sur facebook car j ai envie de répondre de manière irréfléchie aux parents qui écrivent sur leur bonheur et leurs enfants. Je me sens parfois agressive et je n aime pas ça. C est vraiment une phase difficile, surtout que personne ne sait quand elle prendra fin.
        Je soutiens tous les personnes qui vivent cela et qui peuvent comprendre cette douleur
        Je ne le souhaite à personne et vous avez tout mon soutien et mon amitié.

  • 100drine dit :

    Comme je te comprends! On essaye depuis un an d’avoir notre premier enfant et c’est dur cette attente… ce qui est dur c’est qu’on ne peut rien faire juste attendre que la nature se décide…
    On commence à petits pas quelques tests pour vérifier que tout va bien.
    Ce qui est le plus dur c’est la pression insistante de l’entourage, les questions, les regards appuyés sur mon ventre, sur ce que je bois, ce que je mange. Parfois cela donne envie d’hurler.
    On essaie de penser à autre chose, de parler d’autre choses mais c’est tellement dur quand on a si souvent cela en tête !

    Je te souhaite du courage et qu’une petite vie s’installe en toi très vite !

    • 100drine dit :

      J’ai commenté ton article hier soir juste après l’avoir lu et il m’a trotté dans la tête cette nuit, ce matin…
      Je voulais juste rajouter que je trouve très courageuse d’en parler sur ton blog et que tu as réussi à trouver des mots tellement justes pour exprimer tout cela.

      A la fin de l’année 2016 quand on faisait le bilan de notre année avec mon amoureux on a tout de suite pensé au fait qu’on a passé l’année à attendre un bébé qui ne s’est pas installé… Et puis finalement en réfléchissant, on a fait plein d’autres choses cette année et même plein de trucs chouettes!!
      Alors on a décidé de continuer à prévoir des trucs chouettes, de ne pas tout organiser « au cas où je serais enceinte à telle ou telle date… » car peut être que si il ne vient pas à nous c’est qu’il nous reste des choses à faire avant! Et aussi parce qu’on en veut pas se rappeler avoir passé des mois à attendre, à gâcher le temps dans les larmes et la déception. Et puis quelques mois voire même quelques années à l’échelle d’une vie c’est peu finalement, j’aime à penser que quand on sera vieux et grand parents tous les deux, on ne se rappellera même plus qu’on a passé du temps à attendre… on se rappellera des années 2016, 2017,… comme des années où on était jeunes mariés et où on voyageais à Bali et où on passait tous nos vendredis soirs au ciné!

      En tout cas merci vraiment pour cet article car cela fait du bien de constater qu’on n’est pas seuls dans cette galère

  • fyts dit :

    Chère dame bambi… Si j ai appris quelques choses des 31 dernières années c est que les choses se passent comme elles doivent se passer… Je pourrais te raconter l histoire d une amie de ma maman qui a attendu attendu attendu des années, a adopté deux petits malgaches avant de porter son bébé sans y avoir cru… Je pourrais te raconter l histoire de celle qui n y croyait plus et qui est partie faire le tour du monde sans imaginer rentrer avec un bidon tout rond… Je sais combien vous devez vous sentir seul toi et monsieur parce que lui aussi doit avoir ce meme sentiment. Mais ce petit bambi arrivera, un jour… Peut être attends elle que tu trouves des réponses ou que tu sois réparée… C est ce que monsieur me dit en espérant qu un jour je souhaite reporter la vie… Peut être que ta grossesse et ou la venue au monde de ton petit garçon (ou l après) t ont bouleversé physiquement ou moralement, peut être que le désir masque une peur ou autre chose?
    Je te souhaite ce que tu souhaites! 😉
    Bises

    • Bambichoses dit :

      je te rejoins à 2000 pour cent dans ce commentaire c’est exactement ce que je pense. Les choses se passent dans la tête et souvent il reste des choses à régler.. qui ne sont pas régler.. mais à force on s’agace car on a l’impression que tout est réglé et alors on ne comprends pas. Ces histoires j’en ai entendu plein espérant que moi aussi en voyage, moi aussi pendant les travaux… mais non.. Je te remercie pour ton commentaire, qui me fait chaud au coeur avec tous les autres ou je me dis que oui nous devons continuer d’y croire. Je t’embrasse! <3

  • Carole dit :

    Je te trouve si courageuse d’avoir cette volonté et ce puissant désir d’accueillir une nouvelle vie sous ton nombril. Même si cela pousse à l’attente, à la colère ou au désespoir quand cette place déjà si chaleureuse reste vide.
    Mes enfants sont chacun arrivés par surprise, je fais donc partie de ces femmes qui n’ont pas eu de « difficultés », mais je n’ai jamais non plus éprouvé ce moment de flottement, celui on vous vous dites oui, je suis prête! Tu es forte.
    Continue d’espérer, vous êtes si beaux!!

  • missou dit :

    chère Bambi,
    ton texte est assez émouvant car tu décris assez simplement ce que, je crois, toutes les femmes dans ce cas ont ressenti : la tristesse, le doute, la culpabilité (de ne pas être capable de donner la vie, mais aussi d’en vouloir à celles autour pour qui ça marche…), le yoyo émotionnel de l’attente tous les mois (j’espère, j’y crois… ah non … pas ce coup ci… ça marchera jamais… puis je re-espère etc…), la peur que le couple n’y résiste pas, le questionnement sur la cause…
    Bref, un million de sentiments et de questions qui rendent cette situation si difficile à gérer.
    Moi, j’ai eu du mal à tomber enceinte pour ma 1ère grossesse, ça a mis plus de 2 ans, avec des traitements de stimulation ovarienne qui n’ont pas vraiment marché. Et puis finalement une grossesse qui est arrivée un cycle sans traitement …! (et dieu sait si j’avais pu maudire les gens qui disaient « ça viendra quand tu n’y penseras pas… »)
    Chaque cas est unique, que ce soit sur le plan médical mais aussi psychologique et aussi (surtout?) comment ce désir d’enfant s’intègre dans ton histoire personnelle, familiale…
    Si je n’avais qu’un seul conseil à donner c’est d’essayer de continuer à vivre comme si ce projet de grossesse ne changeait rien aux autres projets. Je veux dire par là, ne pas repousser un voyage ou mettre entre parenthèse telle activité ou tel sport.
    Moi j’ai finalement su que j’étais enceinte pendant un stage de kite surf au SriLanka (ça faisait longtemps que je voulais faire ce voyage mais je repoussais toujours en me disant que ça serait pas le top d’être enceinte en voyage dans ce genre de pays, et puis le kite n’est pas un sport très recommandé!!!).
    Coïncidence?
    Et pour finir sur une note d’espoir, là je suis enceinte de ma 2ème fille qui devrait arriver d’ici 1 mois et la grossesse est venue spontanément et plutôt vite (bon j’ai quand même fais une fausse couche entre les 2…, non la vie n’est définitivement pas un long fleuve tranquille….).
    Courage Bambi, je te souhaite sincèrement que ce beau projet aboutisse quelque soit le temps nécessaire pour ça.

  • Chris dit :

    Coucou Amelie, ça fait longtemps hein , mais je te lis et suis toujours….
    je te rappelle comment Noé est arrivé? Allez c est parti :….par iac ….il est enfin arrivé oui,merci au coup de pouce medical car au bout de 2ans et demi toujours pas de 1er bb …alors on en est venu a la pma….et ça a marché…juste un petit geste mecanique car medicalement yavait pas de gris soucis…. ça a mis fin à mon stress et à celui que j ai fait subir à olive…à ma tristesse,à mon regard envieux des autres mamans, à ma dévalorisation,à ma solitude, à mon sentiment d’etre incomprise, à tout ce que ce sentiment de vide interieur, d incapacité à donner la vie a pu engendrer de négatif…..bref je m arrête là….
    Maintenant je te raconte comment est arrivé Milo 8ans plus tard ,alors que j avais fait le deuil d un 2eme enfant, que je m etais convaincue qu.un enfant seulement c était bien, plus simple,bref que j avais tiré un trait sur ce 2e bb etc….
    Bon d accord j ‘ai adopté mojito mon bicon….(si si il est un peu con)
    Mais un jour donc alors que je prenais qd même vaguement une pillule meme si j avais été infertile…je me suis surprise à devorer des gros cornichons malossol à la russe au volant arrêtée à un feu rouge …….quoi quoi quoi?….tiens tiens!!! Bizarre….les cornichons ça ne faisait aucun doute….gyne, prise de sang….bingo test positif depuis plus de 2mois!!!!!la bonne blague ce ptit mimi chéri….
    Voilà je ne vais pas te donner de conseils agaçants je sais trop l effet que ça fait mais tires en les conclusions que tu voudras…..mon mimi je ne l’attendais plus…pourtant il est arrivé et c est mon rayon de soleil depuis 6ans!!!

    • Bambichoses dit :

      Hey salut Chris ! ca fait plaisir de te lire. Oui je connais ton histoire… Je ne suis pas encore au stade du deuil mais bon.. ca pèse ! C’est vrai que j’ai une amie qui a eu le coup de pouce de la science elle ne m’en dit que du bien.. mais pour l’instant je n’en ai pas envie je pense.. J’aime pas les hôpitaux.. Et oui je suis persuadée que je fais ces blocages.. Mais je sais bien de quoi tu parles avec cette tristesse, et cette dévalorisation..
      Je lis surtout que quand on n’attends plus rien il arrive mais pour ça il faut passer le stade de j’en peux plus j’arrête.. et rien que ça ca me fait peur.. Merci ma chris !

  • Cecile dit :

    J’ai été obsédée par ça pendant 2 ans… hygiène de vie irréprochable, pas de tabac, pas d’alcool, du sport, du sexe et rien !! Jamais rien… dans le désespoir je me suis mise à refaire la fête, boire, fumer, exagérer… puis la semaine de mon test de fertilité, alors qu’on parlait de faire une « grosse » soirée, je me sentais étrange les seins tendues ! Sans aucun espoir je fais un test de grossesse, puis 2 et là incroyable ce bébé que je n’attendais plus était enfin là !! Il nous avait choisi au moment où on s’était presque resignés à ce que ça n’arrive jamais. C’est notre miracle de noel, elle a été conçu pendant le réveillon. Je compatis, énormément et c’est un poid lourd à porter que seule les femmes ne parvenant pas à tomber enceinte comprennent vraiment… je vous souhaite le meilleur

    • Bambichoses dit :

      Quand je te lis j’ai envie de me prendre une cuite la semaine prochaine!! 😉
      C’est vrai qu’il faut lâcher tout le monde le dis, mais pourtant j’ai fais tellement de choses, voyager, acheter une maison, les travaux, ça je me suis changé les idées ! Mais bon.. ca n’arrive toujours pas. On remets toujours tout en question. J’avoue que je suis un peu dans une période de résignation.
      Je sais qu’il arrivera sans doute.. Merci beaucoup pour ce témoignage qui m’a faite sourire.

  • moomin_mamma_ dit :

    Oh le cruel manque d’enfant… Une torture sournoise au quotidien. Y penser tous les jours, chaque matin, chaque jour, chaque nuit. Non, les autres ne peuvent pas comprendre, surtout quand tu as déjà un enfant. Renoncer à ce désir puissant est impossible. Vivre avec le manque. Vivre avec une personne en creux. Elle est là, elle est bien là pourtant, elle est là de sa si déchirante absence. J’ai presque 44 ans, je sais que c’est fini pour moi, mais je sais que jusqu’au dernier jour ce manque sera une douleur aigüe.
    En revanche, l’espoir, l’espoir pour toi. Deux ans, tout est possible. Je t’embrasse

    • Bambichoses dit :

      Oui c’est parfois une torture.. Je suis attristée de lire ces quelques lignes. Est ce que tu n’as eu aucun enfant? Etait ce la vie, un choix ? En tout cas je t’embrasse très fort, j’ai une amie chère du même âge qui a vécu ça et je sais combien c’était difficile pour elle.
      Merci de tes mots.. je t’embrasse fort.

  • Mooshy dit :

    Bonjour, moi aussi ça fait deux ans que j’essai avec mon mari. J’ai arrêté de prendre la pillule 3 mois avant notre mariage, l’idée était donc mariage et de suite grossesse. Mais voilà après 10 ans sous ce poison appelé pillule, j’ai subit une aménorrhée de plus d’un an. Après mon mari a du déménage dans une autre région pour son travail, j’ai pas pu le suivre tout de suite. Cela a rajouté du stress, de l’attente et de la frustration donc par conséquence pas de bébé. Finalement mes règles sont revenu entre temps, c’était la super joie, mais toujours pas de bébé 2 ans apres. Les tests négatif défilent tout les mois, aujourd’hui je suis bien installé dans ma maison. Tout les jours j’ai moi aussi le rappel du « ventre vide », le petit bonus est quand ma mère me donne des trucs pour bébé, ou quand j’ai trouvé une chaise haute dans la dépendance de ma maison. Bref

    Je te comprend a 100% , et je me dit que mon tour viendra un jour, car pour le moment j’ai une grande maison vide de rires d’enfants. Bon courage et profite un max de la vie même si il faut parfois se faire violence.

    Bonne soirée

    • Bambichoses dit :

      Ooh Mooshy… Je t’embrasse très fort et j’espere que ta maison sera bientot remplie de rires d’enfants.. Je t’embrasse fort fort, notre tour viendra..

  • amandine dit :

    Ton texte est très émouvant… Je n’ai pas eu de soucis pour concevoir mes deux premiers enfants (enfin,si on met de côté mon Interruption Médicale de grossesse à 3 moi et demi pour un gros problème de santé de mon premier bébé et la fausse couche pour ma deuxième grossesse)… mais ton récit me pousse à réfléchir sur comment nous pouvons être pénibles parfois avec nos petites phrases assassines!! Je pense avoir au moins une fois dans ma vie lancé un « alors c’est pour quand » sans vraiment peser le poids de ces mots… Les gens ne veulent pas forcément faire de mal et pourtant…
    Qui sait, le fait de te livrer sur ton blog aura peut-être libéré quelque chose en toi… ? Je t’envoie plein d’ondes positives et suis persuadée que bientôt, sur ce même blog tu viendras nous annoncer une très bonne nouvelle…
    Amandine

    • Bambichoses dit :

      Je suis désolée pour cette intervention :/ Ce n’est pas rien ce que tu as traversé..
      Oui peut être que de parler ça m’aidera. En tout cas tous vos jolis mots me font énormément de bien. Je prends ces ondes positives a bras le corps. Merci .. merci beaucoup

  • Anneline dit :

    Là. Je suis là.
    Premier commentaire mais ces mots si justement posés me touchent et vont se loger directement dans mon cœur. Il est toujours plus facile de parler d’une grossesse que d’années de tentatives infructueuses. C’est bizarre, sur les forums c’est tout le contraire, on parle d’abord de ce qui ne va pas avant de parler de ce qui va.
    Cela va faire trois ans que nous attendons notre petit deuxième. Nous aussi avons « déjà » un enfant et les questions mal placées, on en a entendu un paquet. La pire, en centre de PMA « ah vous êtes là car le premier est trop grand et vous souhaitez à nouveau toucher les allocs ? »
    Trop, c’est trop. La souffrance à vivre en silence c’est la pire des choses. Parler, s’épancher, pleurer, se livrer et dire que oui merde, on peut avoir eu un enfant sans problème mais galérer pour le suivant ! Nous sommes suivis depuis un an en centre de procréation médicalement assistée et après des examens qui ont permis de mettre en lumière une infertilité pour mon mari, c’est une endométriose détectée après cœlioscopie mais non visible par IRM (sinon c’est trop simple) qui explique une infertilité pour moi également. Six ans après ma grossesse, nous voilà tous les deux infertiles. Elle est pas drôle la vie ?
    Une fiv, 3 transferts d’embryons, 3 échecs. On repart pour une fiv le mois prochain. Entre temps ? Des larmes, des déceptions, des attentes insoutenables, de l’incompréhension, des hormones à n’en plus finir, des piqûres, de la tristesse mais surtout le vide. A l’intérieur de soi mais aussi autour de soi. L’infertilité (qu’elle soit primaire ou secondaire) n’est pas comprise, acceptée encore moins. Si elle n’est pas expliquée, il y aura toujours des gens bien pensants qui se permettront des conseils, des phrases réconfortantes, des mots qui sont le plus souvent déplacés et ça, c’est dur. Mais bizarrement, personne qui ne vient nous prendre dans nos bras en nous disant : « oui c’est dur, c’est dur ce que vous vivez ».
    Aujourd’hui, je hais les conseils, je ne prends que les messages simples sans arrière-pensée, je regarde la vie autrement et je me dis que cette épreuve bien que difficile fait grandir, évoluer. Les choses n’arrivent pas par hasard, quand des portes restent fermées, ce sont des fenêtres qui s’ouvrent, or on ne veut pas toujours la voir cette petite lumière qui brille là, tout au fond.
    Pleurer, crier, hurler sa souffrance, rien de mieux pour avancer et surtout, toujours garder à l’esprit que même les personnes les plus attentionnées ne vivront jamais cela, en tout cas, pas de cette façon. Cultivons la bienveillance envers nous-même et gardons espoir dans cette vie qui est comme un courant, elle nous emmène là où ne nous pensions pas aller mais là où nous devons aller, à cet instant précis. Et surtout, essayer de capter le positif qui rayonne dans notre quotidien en n’oubliant pas qu’un enfant est là et qu’il est bien présent lui. Et que si un bébé doit arriver dans nos vies c’est génial mais que si ça ne doit pas être le cas alors nous aurons au moins le premier à chérir.
    Courage, je suis de tout cœur avec vous, serrons nous les coudes ! 🙂

    • Bambichoses dit :

      Bonjour Anneline, ce Là, je suis là, me fait un bien fou… J’ai presque envie de pleurer…
      J’ai du mal à concevoir comment la Pma a pu vous dire une telle chose.. Oui les forums servent à en parler mais je n’y ai jamais trouvé une oreille attentive, trop d’informations 😉
      En effet la vie est bizzare, pour mon premier je suis tombée enceinte en 2 mois.. mais ce n’était pas le même papa.. je me suis posée plein de questions et on ne devrait pas on devrait juste se dire ca va venir.. Mais c’est pas si simple. Est ce que tu ne vois pas une similitude avec des moments de ta vie ? cette stérilité mutuelle ? est ce que tout va bien entre vous ? c’est souvent la question que je me pose. Nous avons, lui et moi encore beaucoup de choses à apprendre l’un de l’autre, par moment je me dis que vu nos incompréhension c’est sans doute normal… mais bon l’impatience prends souvent le dessus. Je te trouve très courageuse. Je suis complètement d’accord avec toi, personne ne nous prends juste dans les bras pour nous dire, je comprends ce que tu vis. Juste ça. Alors même si nous ne nous connaissons pas, a distance je te prends dans mes bras, je sais ce que tu traverses et je sais combien c’est dur. Ca fait du bien de se dire que nous ne sommes pas seules. Tous ces mots me font un bien fou. C’est vrai quand les portes se ferment se sont des fenêtres qui s’ouvrent c’est une de mes devises 😉 Merci beaucoup beaucoup pour ce si joli message

  • Morgane dit :

    ❤❤❤❤❤ je te donne des bisous et t’envoie plein d’amour

  • Sullaluna dit :

    Oh toi ma jolie bambichoses que j’aime lire et découvrir au travers de ton blog et tes photos. Je trouve que tu as vie fais d’écrire ce billet douloureux pour toi on le sens si bien Malheurement . Je n’ai pas d’expérience …. Je sais pas si ça peut t’aider… Mais j’ai une amie qui a essayé pendant des années … Elle est allée chez un ostheo et depuis elle en eu une et une autre en retour de couche alors qu’elle avait attendu 3 ans . On sait jamais ça peut être une piste … En tout cas ne cesse jamais d’y croire et je vais y croire pour toi , pour vous <3 Je t'envoie plein d'ondes positives et du courage ma belle !!!!

  • sarah dit :

    Ton article m’a beaucoup touchée. Quelle plus grande douleur que de ne pas réussir à enfanter?
    J’ai 2beaux enfants de 13 et 8ans. En 2015 après quelques soucis de santé on nous donne enfin le feu vert pour les essais bb3…. 7mois plus tard, (que j’ai considéré comme une éternité, si j’avais su….) je tombe enceinte, joie intense…. puis 2mois plus tard une fausse couche. Je suis tombée de tellement haut. Pourquoi? Pourquoi nous? Pourquoi ce petit être que j’aimais déjà tant s’en est il allé?
    Depuis le néant. Chaque mois l’espoir, puis la désillusion. La tristesse. La douleur du ventre vide.
    Je ne supporte plus les sempiternelles questions : Alors il est pour quand ce 3e? Et vous quand est ce que vous vous y mettez? Tu y pense surement trop!
    Et comment ne pas y penser?…..

    Tu n’es pas la seule à vivre dans cette souffrance et malheureusement je n’ai pas encore trouvé la clé.
    Merci d’avoir partagé ta peine avec nous, parce que oui c’est vrai , nous restons dans notre coin, dans l’ombre des mamans pour qui tout roule. ça fait du bien de se sentir moins seule. Je reste optimiste et je suis sûre que la vie nous apportera ce bonheur……. Courage à toi, et à toutes celles qui passent par là.

    • Bambichoses dit :

      Bonjour Sarah,

      les questions de la sorte devraient en effet être évitées. elles sont désagréables et font mal.. et ne sont en rien bienveillantes. Je pense que si il est partit c’était quelque chose à vous dire, à vous écouter? Il y’a toujours une explication en tout cas pour moi un peu spirituelle en tout cas ça m’aide beaucoup.Je me dis qu’il y’a des choses que je dois régler ou apprendre de cette situation.
      On ne peut pas ne pas trop y penser c’est juste impossible. Moi dès que « j’oublie » un peu il arrive quelque chose pour me le rappeler.
      Merci de ce commentaire je vous souhaite qu’un nouveau petit être vous choisisse bientôt.

  • adeline dit :

    J’hésite à poster parce que mon message n’est pas des plus positifs. 4 ans, notre parcours pour avoir un enfant aura duré 4 ans et nous avons fini par nous séparer, pas seulement pour ça sûrement, mais ce combat avait vraiment éprouver notre histoire… Aujourd’hui, presque un an après notre séparation et l’arrêt des traitements, j’ouvre les yeux et je vois comment j’avais construit toute ma vie autour de cette envie, comment je me suis détestée de ne pas réussir, comment j’ai peu envié mes amies enceintes, comment j’ai sacrifié ma vie professionnelle pour réussir à intégrer les traitements dans mes journées, comment nous nous sommes perdus l’un et l’autre… j’ouvre les yeux et aujourd’hui, je suis tellement soulagée que cela soit terminé… Ne vous oubliez pas dans cette attente, n’oubliez pas pourquoi vous vous aimez l’un, l’autre, parlez, parlez en autour de vous, ne vous construisez pas autour de ce seul projet… Aujourd’hui, j’ai rencontré mon nouvel amoureux et je crois que je ne me lancerais plus dans une telle bataille, j’accepte peu à peu que je ne serais peut-être jamais mère, parfois c’est douloureux, mais je trouve que ma vie est belle et je me retrouve de nouveau pleine d’envies et de projets… Je vous souhaite à tous les deux de réaliser ce joli rêve, et d’en réaliser plein d’autres, je souhaite à toutes les femmes et les hommes qui si sont aussi dans l’attente du courage et beaucoup de bienveillance envers eux même…

    • Bambichoses dit :

      Bonjour Adeline, tous les commentaires et vécu sont les bienvenus. J’avoue qu’à une période cela avait un peu ébranlé notre couple. Je ne voyais plus d’avenir sans enfant.. J’ai un conjoint bien plus courageux que moi qui tient bon pour 2. Par moment je relativise. Ca fait un moment que cet article dort dans mes « brouillons » et j’avais vraiment envie d’en parler mais en ce moment je vais.. »mieux » un peu. Outre le fait que mon entourage entier est « enceinte » je me suis mise à la guitare, au yoga, j’essaie de penser à moi.. c’est pas tous les jours gagné mais j’essaie d’y voir une leçon de vie. Merci beaucoup de m’avoir écrit Adeline. Je te souhaite plein de belles choses dans ton nouveau couple.

  • Fégustine dit :

    Je n’ai pas d’expérience à partager. Mais je voulais appuyer le témoignage de Debobrico. Je crois en l’ostéo voire même en la kinésiologie. Et je voulais vous donner le lien d’un témoignage en ce sens: https://www.lestrouvaillesdejosephine.fr/blog/2015/04/insolite-losteo-magique-2.html
    Je vous envoie le peu de patience dont je dispose (mes 3 enfants prennent toute celle dont je dispose). Et je souhaite d’y croire encore, un peu, beaucoup, à la folie.

  • Féline dit :

    Je suis la , moi aussi

  • Mathilde dit :

    Bonjour Bambichose,
    Pour moi, ce calvaire a duré 10 ans et aujourd’hui, je suis très fière de dire que j’ai fait le deuil de cette grossesse. Ça été un travail sur soi très difficile mais je suis très heureuse d’y être parvenue. Oui, nous serons parents mais par adoption. Notre famille sera différente, tout comme elle l’a été jusqu’à aujourd’hui, puisque lorsque tu n’as pas d’enfant, on te le fait remarquer tout le temps. N’écoute pas les autres mais prend soin de ton homme et laisse le t’aider quand il le veut et qu’il le peut. Moi, je ne lui ai pas vraiment laissé sa place tout au long de notre parcours en PMA et je le regrette aujourd’hui. Dans notre projet d’adoption, nous avançons ensemble: nous sommes 2 à avoir discuté avec l’assistante sociale et la psychologue, 2 à avoir longuement réfléchi sur notre projet d’enfant. Alors que pour les injections, les échographies, je voulais être seule. Comme si c’était ma punition…. Faites des projets tous les 2, voyagez, prenez le temps de vivre sans vous focaliser sur cette attente. Consulte quelqu’un si tu en ressens le besoin: pour la prise en charge en PMA, la psy ne nous convenait pas du tout et 1 consult de temps en temps ne suffit pas pour exprimer toute sa colère, son ressentiment, cette injustice. Ne perd pas espoir et accroche toi. Prend surtout soin de toi, car même si tu veux être maman, ne le paye pas avec ta santé. C’est ce qui m’a définitivement fait arrêter la PMA. Je ne sais pas si mon témoignage te sera utile mais je vous souhaite en tout cas plein de bonheur à 2 et à 3.

  • Matinbonheur dit :

    Quand on s’est décidé on a attendu 18 mois. Peu pour certains, une éternité pour nous. J’avais du temps à l’époque je me disais que les conditions étaient parfaites.
    On (tous les 2) avait pris des compléments alimentaires ecomer qui aident, entre autre, à renforcer la fertilité.
    Petit à petit j’ai réussi à me réjouir des grossesses autour de moi, comme un signe que ce serait bientot notre tour.
    Et puis j’ai laché prise, en me disant que cet enfant arriverait quand il voudrait. J’ai trouvé un job et la meme semaine le + est apparu sur le test. La vie est drole parfois! On voulait un 2e enfant et on s’est dit on laisse faire, on se sentait pas pressé, on savait que ça pourrait etre long et bien le mois suivant j’étais enceinte. mes 2 enfants ont 15 mois d’écart!
    Je t’envoie des ondes de joie…

  • marie dit :

    Ohlala je ne connais que trop cette sensation. Le pire est d’entendre ‘il ne faut pas y penser ‘ alors que les médecins eux me disent ‘vous n’aurez quasi aucune chance sans stimulation ‘ Arf…. J’ai un enfant déjà il a 7 ans ce petit miracle est arrivé comme prévu surprise sous pilule (oui oui) alors cela est deux fois plus déprimant quand au bout de 4ans d’essais … C’est le néant. Des fois je me suis dit que je reprendrais bien cette saleté de pilule rien que pour voir si ça marche. Et puis je me suis résignée. 7 ans c’est l’âge de confort au final. Plus de couches super autonome… un jour peut être…mais quand je vois une femme enceinte… L’envie reviens soudainement. Finalement les nuits pourries pendant deux ans (voire plus) et les lessives de couches… J’en reprendrais peut être bien une tournee
    ! Tiens bon ! Je te souhaite de trouver à nouveau le bonheur d’enfanter

  • Tinea dit :

    Bonjour Bambi,
    Tout d’abord, sache que je compatis et je comprends ta peine car j’ai moi aussi du patienter pour avoir mon premier enfant, j’avais lu à l’époque que ce mal qui nous ronge est le cancer de l’âme et ça m’a marquée.
    Je connais évidemment ton engagement à vivre au naturel mais je pense que dans ce cas un petit coup de pouce de la médecine traditionnelle pourrait t’aider et t’aider à passer ce cap douloureux,peut-être qu’une petite âme attend juste cette petite aide pour se nicher en toi et enrichir votre vie… je te serre dans mes bras et je t’envoie de douces pensées.

  • Lubie dit :

    Bonjour Bambi,

    Je te suis depuis qq temps déjà mais n avais jamais écris.
    Tes mots, cette attente si dure et pesante., ces questions sans réponse …
    Trois ans bientôt pour nous. La PMA et son lot d examens humiliants et intrusifs. Je ne savais pas à quelle point ma pudeur serait mise à rude épreuve. … tout va bien, infertilité inexpliquée. Il y a bientôt un an les injections pour une insémination prennent place dans le frigo après deux ans d essais infructueux et là un miracle, je suis enceinte. Je pleure de joie mais 6 semaines après en avril je fais une fausse couche. …. En septembre après l échec d un traitement trop fortement dosé, je reçois ma 1ere IAC sans trop y croire et pourtant. … je suis enceinte. Suite à une crise de coliques nephretiques ont me fait une écho des reims et on regarde le bébé. L echographe me dit que ma grossesse est sûrement arrêtée je sors dévastée et dois attendre 8 jours pour une écho de vérification. .. J y vais encore une fois sans y croire et ma crevette est là, son petit coeur bat à fond les ballons et encore une fois je fond en larmes mais qq semaines plus tard, je fais une écho en urgence et un horrible et affreux verdict tombe : mon bébé est mort mais en fait il y avait deux bébés. … mes petits jumeaux devaient trop s aimer et ne se sont pas séparé correctement. . Des siamois. Un seul coeur pour deux. J ai traversé un cauchemar et vois tjs une psychologue spécialisée dans le domaine de la PMA. J ai 38 ans et je n aurai pas d enfant. … je suis dévastée à l intérieur, brisée. On m a arraché qq chose. Je vivrais avec ce manque car je ne pourrais plus porter un enfant sereinement. J avancerais main dans la main avec mon mari. Je me sens coupable de le priver de cela, de ne pouvoir faire de lui un père.
    J ai aussi eu les « n y pense pas  »  » c est qu il y a une raison à tout ça il faut porter ta croix »…. et tellement de grossesses autour de nous. Je te souhaite de réaliser ce voeux si cher à ton coeur qui a l air si beau et t envois toutes les ondes positives possibles!

  • Nat dit :

    Bonjour,
    J’ai eu ma première fille très rapidement. J’étais persuadée que pour le deuxième ce serait aussi facile et puis non. 4 ans d’attente, d’espoirs et d’échecs. 4 ans à ne penser qu’à ça, à se demander ce qui ne va pas, 4 ans à ne se satisfaire de rien, même pas d’avoir déjà un enfant et à s’en vouloir. 4 ans à s’éloigner de son conjoint qui ne comprend pas forcément cet acharnement.
    J’avais 41 ans et on me faisait bien comprendre qu’à 41 ans ça marche moins bien qu’avant et que c’est normal de ne pas arriver à avoir un autre enfant. Tant pis pour moi je n’avais qu’à faire des enfants avant (sans blague ?)
    J’ai fait plusieurs fausses couches dont une pour laquelle j’ai subi une aspiration à l’hôpital. Ma gynéco me disait que mes ovules avaient mon âge et qu’elle ne pouvait rien faire pour moi. J’ai tellement insisté qu’elle m’a donné les coordonnées d’un spécialiste en infertilité. Il m’a fait faire plusieurs examens « de base » dont une hystérosalpingographie. Il s’est rendu compte que suite à l’aspiration j’avais développé une synéchie sur toute une partie de l’utérus qui rendait impossible toute nidification. S’il ne m’avait pas fait faire cet examen « banal », que ma gynéco aurait dû réaliser suite à l’aspiration, j’aurais pu continuer à essayer encore longtemps, ça n’aurait de toute façon jamais marché. Il m’a opéré et m’a dit qu’il ne pouvait rien faire d’autre à part m’opérer une nouvelle fois si nécessaire (oui je sais j’ai toujours 41 ans merci !). En tout cas il m’a bien opéré car je suis bien tombée enceinte quelque temps après et j’ai eu ma deuxième fille.
    J’aurais aimé que ce soit aussi « facile » pour l’une de mes amies qui essaye depuis plus de 5 ans mais malheureusement ça ne marche pas et il n’y a aucune raison médicale. Ma maman a mis 10 ans pour avoir ma soeur et moi. Elle m’a dit un jour qu’elle ressentait de la colère dès qu’elle croisait une femme enceinte ou une poussette et qu’elle s’en voulait tellement. Moi ça ma gâcher 4 ans de ma vie et je sais que ce n’est rien par rapport à d’autres.
    Alors plein de pensées douces à toi Bambichoses et à toutes celles dont le cours de leur vie est suspendu. Et pour celles qui ont subi une aspiration et qui n’arrive pas à tomber enceinte, faites une hystérosalpingographie si vous ne l’avez pas encore fait. Juste au cas où.

  • Charlie dit :

    Jolie Bambi,
    Je suis ton blog depuis quelques années et je me retrouve souvent dans tes mots, sans pour autant te laisser de messages. Quand tu as déscolarisé ton fils, je me suis sentie encore plus proche de toi (nous sommes aussi en IEF) et tu m’inspires dans la voie du véganisme (beurre de pommes végan addict 😉 . Bref, ces quelques mots pour dire que je me sens proche de toi, cachée derrière mon écran…
    J’ai 4 enfants, la vie m’a bénie : 2 garçons et 2 filles. Les 3 premiers sont arrivés à peine l’envie évoquée et je banalisais presque cette fertilité et étais persuadée qu’elle était acquise et dûe à mon âge relativement jeune.
    Et pourtant entre ma troisième et ma quatrième il y a eu plus de 5 ans : une longue période d’essais sans inquiétude d’abord, puis de plus en plus pesante et oppressante ; et puis une petite plume et ensuite une petite bulle qui ont quitté mon ventre beaucoup trop tôt me laissant encore plus meurtrie de tout ce vide assourdissant…
    Comme toi, je n’aime pas trop la médecine, enfin celle que l’on appelle « médecine moderne » car je me sens reliée à une voie de vie et de guérison plus naturelle.
    Après des examens (culpabilisants) où l’on m’a dit que tout allait bien (« vous en avez déjà trois, vous êtes trop stressée, surmenée », bref c’est de votre faute…), je me suis tournée vers l’homéopathie et l’ostéopathie pour voir ; le mois suivant, ma doucette se nichait au fond de moi…
    Après neuf mois d’attente angoissée et de craintes, moi qui ne connaissait pas ça, et un accouchement à la maison qui m’a réparée de toute cette souffrance, ma fille illumine ma vie depuis bientôt 9 mois… Elle tête au moment même où je te parle…
    Je te souhaite du fond du cœur pour 2017 de vivre la même plénitude, en t’envoyant toutes mes pensées pour continuer à voir la vie du bon côté et à profiter de chaque instant passé auprès de ceux qui sont déjà là, bien présents à nos côtés, en attendant l’arrivée du tout-petit désiré…
    Sincèrement, Charlie

    • Bambichoses dit :

      coucou Charlie, ton commentaire me touche car en plus de nos points communs je souhaiterais accoucher à la maison. J’ai pourtant essayé tout ça, l’othéopathie aussi.. Merci beaucoup pour ton message. Je t’embrasse.

  • Sagane dit :

    Bambichoses,

    Moi aussi je crois premier post ici et pas des moindres.
    En 2000 j’avais un chéri, je perds ma maman d’un anévrisme, le monde s’écroule…. et je tombe enceinte à ce moment là, j’ai 25 ans et je prends la pilule, incompréhension, j’avorte sans aucun regrets, ça n’était pas le bon moment. Un an après mon papa décède… de tristesse je pense.
    Mon chéri de l’époque me quitte peu de temps après.
    10 ans après je rencontre un nouveau chéri et je pense enfin à la vie mais surtout à la donner. Après deux années d’attente, je ne pense qu’à ça, toutes mes copines tombent enceintes et moi quand ça fini enfin par arriver, le bébé meurt… Mais 6 mois après, je tombe enfin enceinte. Aujourd’hui je suis maman d’un adorable petit garçon que j’aime plus que tout.
    Tout ça pour dire que la vie par moment ne nous gâte pas, mais garde courage.
    Plein de bises et d’ondes positives, oui une cuite ça fait du bien !! 😉

  • Thiphane dit :

    Bonjour Bambichose,
    Je te lis sans laissé de commentaire mais ce que tu viens d’écrire me touche, me parle, me résonne. J’ai eu bcp de mal a avoir mon fils. 10 ans en faite et un nouveau compagnon aussi :).
    Pas super féconde, je suis tombée enceinte qd je me suis concentrée sur autre chose. J’en étais stupéfaite. ça été si facile. Le deuxième n’est jamais venu ou plutôt si pour repartir après la joie de découvrir que lui était là au moment où lui aussi on ne l’attendait plus (après la fameuse hystérosalpingographie qui a eu l’effet Karcher nettoyant). Je comprend ta colère, ta frustration, ta jalousie (merde il est normal ce sentiment). J’ai 43 ans et je suis en train de finir ce deuil et le 1er m’occupe beaucoup. Il a pris toute la place et il connait ma douleur, il a la même. Bref je ne suis pas non plus très gaie sur le sujet. Je te souhaite ce bonheur du deuxième, je te souhaite tout l’amour qui va avec. Je te souhaite des vergetures, une épisiotomie, les nausées du matin, l’impression d’être un éléphant de mer échoué sur le canapé, les cheveux soyeux. Je te souhaite d’être bien entourée ce dont je ne doute pas.

  • AurorA dit :

    J’ai beaucoup hésité à répondre à ce texte… Je te lis très souvent, sans rien dire, mais cette fois… Tes mots m’ont beaucoup touchés, les larmes aux yeux, la bouche sèche et les souvenirs qui battent. Parce qu’on naît femme, parce que l’on est humain, je suis avec toi et avec lui. Car si les hommes n’en parlent pas autant ou si bien que nous, c’est parce qu’il leur faut être fort, plus que nous, débordées d’hormones et sentant notre ventre vide et haïssant ce sang qui coule.. encore. Mais le mien, d’homme, me l’a avoué après, lui aussi était au bout et doutait de tout: de notre amour, de sa fertilité et même du bien-fondé de l’entreprise! Je vous souhaite le meilleur, et si ce meilleur ne doit pas être avec un enfant, qu’il le soit quand même, meilleur, 1000 pensées et amour 2.0

  • emilie dit :

    Tout d’abord, merci pour ton témoignage, très touchant.
    L’enfant qui n’arrive pas, à part sur quelques blogs, je trouve que c’est encore assez tabou comme sujet. On en parle peu, alors que tellement de couples sont touchés…
    J’ai pu avoir ma première fille grâce à une insémination (souci médical venant de mon mari) après une longue attente et plusieurs essais.
    Quatre ans plus tard, nous avons décidé de remettre ça pour un deuxième enfant. L’attente n’a jamais été aussi horrible. Je savais que je pouvais tomber enceinte mais je n’acceptais pas que cela ne marche pas ! Au final, j’ai fait 5 inséminations négatives en presque 1 an. Au centre de PMA, on m’a proposé un rendez-vous pour me parler de FIV et ça m’a fait comme un choc. Je crois que quelque chose s’est débloqué en moi. J’ai voulu tenter une dernière insémination et miracle, une deuxième merveilleuse petite fille a rejoint notre famille.
    Je voulais absolument cet autre bébé, j’étais comblée par mon aînée mais cela ne suffisait pas.Personne ne comprenait mon mal-être vu qu’on avait déjà eu la chance d’avoir notre premier bébé miracle. Je ne sais pas ce qui bloquait en moi mais je suis sûre que la peur de passer par une FIV a déclenche quelque chose en moi. Dur à expliquer…
    Tout ça pour dire que je te comprends tellement. On a l’impression que la vie est en stand by, en attente de ce petit être aussi… Je t’envoie plein de bonnes ondes et mille baisers.

  • Lili dit :

    J’ai connu ca! De longues années d’attente pour mon premier et la culpabilité d’avoir attendu si longtemps, de n’être plus toute jeune. Et puis finalement, apprendre que mon désir se réalisait LE jour de mon entrée en PMA. Bon courage pour l’attente. Tu savoureras d’autant plus ce nouvel enfant quand il arrivera.

  • Magalie dit :

    2 ans et demi d’attente avant de vivre une grossesse…Colère, tristesse,rage toutes ces emotions qui te submergent…oui tu ne penses qu’à ça car l’envie est tellement présente et tu as envie de dire merde à tous ces gens qui te disent des phrases bateaux mais qui au fond pensent te reconforter…mais non toi tu le vis avec tes tripes et même après lorsque tu as la chance d’être parvenue à vivre cette grossesse tu n’oublieras pas le chemin parcouru et les galères pour atteindre le bonheur…bien sûr que ton couple en prend un coup bien sûr que le sujet revient sans cesse mais merde quand tu n’as pas traversé cette épreuve tu ne peux pas comprendre… Moi j’ai fait une stimulation ovarienne clomid et une bonne séance d’ostéopathie et tu y crois ou pas mais je suis tombée enceinte le soir même…courage et fonce chez l’ostéopathe…bises

  • Amélie dit :

    Je découvre ton blog par hasard en cherchant sur google quel est le nom de ces éponges en t-shirt recyclé (Super article sur le tawashi au passage) et au gré d’un clic je me retrouve sur ce post qui me parle tellement !
    Je suis dans la même situation que toi. J’ai un fils de 4 ans et demi, et on est en essai pour bébé 2 depuis deux ans et demi… Et c’est plus que pesant ! Il y a toutes les remarques anodines qui te crèvent le cœur « Alors le deuxième c’est pour quand? » « Bon au moins vous savez que ça marche chez vous deux » « Oh mais au pire t’en as déjà un » et le fameux « faut pas y penser »…
    Et effectivement les tensions que ça peut apporter dans le couple. Tout en sachant que depuis que j’ai retiré mon stérilet, on s’est toujours dit qu’on se mettait pas la pression et que ça viendrait naturellement quand la nature l’aurait décidé… On a entamé aucune démarche d’analyse médicale ou quoi mais je commence à y songer…
    J’ai la malchance d’avoir un mari qui a des horaires de travail « inopinés » et certains mois on arrive même pas à se caler un petit moment crapuleux, donc c’est déjà assez frustrant…Mais le pire je crois, c’est que j’ai parfois l’impression qu’on ne fais plus l’amour mais qu’on « procréait », c’est mécanique, je sais que chacun de notre coté on y pense, ça amène même des pannes de temps à autre…
    J’ai 33 ans, à mon actif 3 grossesses et un bébé. Une IVG subie il y a très longtemps quand j’étais très jeune, une grossesse surprise avec mon mari, qui s’est soldée par une fausse couche (un œuf clair à priori), puis 8 mois plus tard, mon Eliott, mon amour, ma vie…
    Psychologiquement je sais que j’attend beaucoup de cette grossesse, car je compte prendre un congé parental et enchaîner ensuite sur la création de mon entreprise, donc au delà du bonheur d’être mère une seconde fois, il y a aussi l’attente d’un nouveau challenge professionnel. Comme si j’attendais le début de ma VRAIE vie… J’ai l’impression comme certaines l’ont dit d’être en pause, dans les starting blocks, sans jamais entendre le coup de feu de départ. Et j’ai beau aimer ma famille comme pas permis, mon fils grandit et prend son indépendance, j’ai parfois le sentiment d’être inutile. Une coquille vide…
    Le moral est là, je suis du genre à garder le sourire et chercher le positif, mais il y a des jours quand ça va moins bien, ou on se demande QUAND EST CE QU’IL ARRIVE CE PETIT HABITANT SOUS LE NOMBRIL B***** DE M**** !
    Bon courage à toutes celles qui sont en attente, des bisous !

    • Bambichoses dit :

      en plus d’avoir le même prénom nous avons le même parcours! 😉 Sauf que je n’ai jamais fait à ma connaissance de fausse couche. Je te souhaite d’y arriver alors, comme moi d’ailleurs, le psychologique joue parfois beaucoup on ne le mesure pas assez.

  • Emilie dit :

    Bonjour,

    Je ne fais pas partie de ces femmes qui n’ont mal de ne pas enfanter, je suis plutôt de celle « béton à prise rapide ». Mais ce n’est pas pour autant que je ne compatis pas a votre douleur. A vous toutes, ici, qui ont témoigné de leur douleur. Mais je suis aussi de celles qui sans le faire exprès et sans mauvaises intentions ont « gaffé » un jour. Et a vous toutes je vous demande pardon. Je ne peux pas réellement imaginer la douleur qui est la votre mais je voudrais partager avec vous toute la chance que j’ai eu, de vous donner de l’espoir, de vous dire de ne pas baisser les bras, d’être courageuses parce qu’on ne sait pas de quoi est fait demain et que même si la nature vous condamne à ne pas pouvoir porter un enfant, il y a toujours des solutions pour être mère. Je voudrais, pour vous toutes, que ce bonheur arrive demain.
    J’aurais aussi aimé que les personnes que j’ai blessé sans le vouloir m’explique tout ça pour pouvoir leur apporter mon soutien. Mon réel et indéfectible soutien. Alors c’est à vous que je le donne. Parce qu’il n’y a aucune raison valable à mes yeux de séparer les femmes en deux groupe distinct selon leurs capacité à créer la vie. De vous dire que non, vous n’êtes pas obligées de porter cela seulement entre vous et que d’autres, comme moi, sont prêtes (et prêts!!!) et capable de vous soutenir. Ne vous enfermez pas, ouvrez vos cœurs et la charge sera moins lourde.

    Je vous embrasse chaleureusement, vous toutes qui m’avez émues.

  • Joanna dit :

    Bonjour,
    Je viens de découvrir ton blog et lire cet article.
    Je ne suis pas encore maman MAIS je suis une de ces enfants qui a pris son temps pour pointer le bout de son nez ! Mes parents ont mis 6 ans pour concevoir mon frère et encore 4 pour moi. Un père stérile et une maman qui a aussi eu des soucis. Je suis née par fecondation in vitro.

    En tant qu’enfant, j’en suis fière, mes parents nous ont toujours dit qu’on était les enfants les + désirés du monde et que c’etait la finition des oreilles qui avait pris beaucoup de temps 😉
    Ca me touche tellement de voir les épreuves qu’ils ont du traversés pour nous avoir : une belle preuve d’amour.

    Je vous souhaite à vous toutes plein de courage pour les prochains temps à venir.
    Ne perdez pas espoir et restez soudé dans votre couple !

    Bonne continuation.

  • Nouna dit :

    Je ne te comprends que trop bien. Tu as mis les mots sur ce que je ressens depuis… deux ans, comme toi.
    Je t’envoie tout mon soutien et toute ma poussière de fée.

  • Lysoha dit :

    Comment te dire…
    J’aime ton article et tu as bien fait d’en parler. C’est une lecture très difficile pour moi, qui me donne des frissons et la larme à l’œil. Il m’a fallut 10 longues et douloureuses années pour avoir mon premier bébé. Et la vie m’a offert le bonheur d’avoir un 2éme enfant. Mon ainé va avoir maintenant 6 ans. Et j’ai toujours cette boule au ventre quant j’entends de tels témoignages.
    Le fait de dialoguer avec d’autre personne qui ont vécu cette situation, aide beaucoup. Garde le moral, c’est important. Et surtout ne baisse pas les bras. Le chemin peut être parfois long, très long, et douloureux. Mais garde espoir, le bonheur est là quelque part, il finira par montrer le bout de son nez. Et je te souhaite qu’il arrive vite, très vie !!!!

  • Youp dit :

    Connais tu la kinésiologie ? J’en ai entendu beaucoup de bien pour tous types de problème….
    Bon courage !

  • Nanou dit :

    Bonjour,
    Ton témoignage me parle vraiment, tu exprimes très bien ce que l’on ressens dans cette situation et ça fait mal au coeur
    Pour moi, ça fera 18 ans en septembre.
    insémination, fiv, début de projet d’adoption, divorce, nouvel amour, attente, icsi avec dons d’ovocytes à l’étranger (2 fois),mariage, re-projet d’adoption depuis 6 ans.
    Aujourd’hui cela fait 10 mois que notre dossier est à l’étranger. On attend encore ….
    Malgré tout j’y ai gagné, un amoureux dont je n’aurais jamais osé rêver, une force que je n’aurais pas soupçonnée, une sorte de sagesse gagnée avec de l’aide (psy….)
    Au jour d’aujourd’hui nous ne sommes pas sûrs d’y arriver.
    Je n’ai rien à proposer puisque tout ce que j’ai essayé n’a pas fonctionné. Mais je suis de tout coeur avec toi. Je comprends et je t’envoie des tonnes d’ondes d’amour

    • Bambichoses dit :

      merci pour ce touchant témoignage Nanou. Je te souhaite d’atteindre tes rêves.

      • Nanou dit :

        Je tiens surtout à te remercier de partager ta vie, tes envies, tes fragilités, ça me rappelle encore que la vie est faite de haut et de bas et que tout n’est pas négatif. Tu m’a réouvert les yeux (même si je l’avais en moi) sur mon envie de me libérer du surplus, du futile, alléger ma vie pour mieux voir le plus important.

        J’espère sincèrement que tu arriveras à l’avoir ce petit bout, premier enfant ou deuxième, ce que tu ressens dans tes tripes est pareil, nous voulons adopter deux enfants d’un coup (du mal à me résoudre d’en avoir qu’un !! alors je te comprends).
        Plein d’amour

  • Nala dit :

    Bonjour,

    peut-être êtes-vous parvenue à obtenir la grossesse tant désirée depuis cet article, je vous le souhaite sincèrement…

    Pour ma part, aucun enfant, 6 ans que j’attends, 32 ans cette année…

    • Bambichoses dit :

      Bonjour Nala,

      Non, je ne l’ai toujours pas « obtenue », mais de mon côté les choses ont progressées. Je sais tout au fond de moi que si cet enfant n’est pas là, c’est que ce n’est pas encore le moment pour moi, pour lui . C’est dur, l’attente est longue et laborieuse mais elle fait partie du cheminement et de l’apprentissage de soi. Je vous souhaite sincèrement de trouver la force suffisante en vous pour affronter cette longue période « du vide » mais si au bout, alors on y croit et qu’on le voit déjà, qu’il n’attend qu’une chose, que nous nous soyons construites entièrement pour pouvoir l’accueillir, alors il viendra.
      Chaleureusement
      bambi

  • Lena dit :

    Bonjour Bambichoses,
    Je lis cet article et là je me rend compte que tes mots résonnent dans ma tête. Voilà presque 3 ans que nous essayons de faire un mini nous avec mon mari. Rien ne cloche chez nous, tout est totalement opérationnel. Mais rien n’arrive. Nous en rêvons, nous attendons… Mais l’attente prend du temps, je perds l’espoir, j’essaye de rester positive. Mais tout les mois, c’est la déception, le regret qui arrivent à grands pas … Un espoir perdu de plus. J’ai entamé un travail avec un magnétiseur car mon passé est riche en souffrance féminine. Je sais que ça ne peut que m’aider. J’ai décidé également de me prendre quelques minutes par jour pour méditer et essayer de lâcher prise, prendre du recul. Mais en effet c’est très dur d’être confronter à cela. La raison qui a envie d’enfanter et le corps qui ne le fait pas. Cette bataille interne perpétuelle qui te prend la tête, le corps, la vie. La pression sociale des personnes qui te disent bon alors pour quand le bébé, « bah il faut y aller maintenant », « n’y pensez pas… ». S’ils savaient la situation difficile que nous vivons… Malheureusement je pense qu’il est difficile de se mettre à notre place. J’espère sincèrement que chacune arrivera à trouver la bonne porte pour faire ces bébés tant souhaités. En tout cas je sais que l’amour sera bel et bien présent le jour où le + s’affichera sur ce petit écran … Je cherche des personnes avec qui échanger sur ces difficultés. Si vous avez des blogs sympa sur lesquels ces sujets sont abordés, je serais ravie d’en prendre connaissance.
    Merci à toi pour ce témoignagne et à toutes pour le leur.

  • Alizée dit :

    Coucou Bambichoses, ton articles m’a beaucoup touché. Je suis entrain un peu la même situations. Actuellement je n’ai que 27 ans vous allez me dire que c’est jeune et que j’ai le temps ( comme toute personne me disent ). J’ai toujours voulu avoir des enfants mon grand rêve, et quand mon homme m’as donné le feu vert, j’étais au ange ! Persuadée que cela allée prendre tout de suite, j’ai arrêté la pilule depuis deux ans mais j’avais commencée à la prendre depuis mes 15 ans. Ma belle sœur à réussie à tomber enceinte à chaque fois au bout de deux mois d’essais, toute contente je me suis dit que cela allée arriver rapidement … Cela fait maintenant 6 mois qu’on essaye et que chaque mois je suis déçu de voir apparaitre mes règles douloureuse … J’ai commencé a demander conseille à mes collègues, car j’ai mis peu de monde au courant pour faire la surprise quand ce bébé temps attendu pointera le bout de son nez. J’ai eu le droit à,  » tu y pense trop … » ,  » tu sais il y a beaucoup de personne qu’on le croit qui mette du temps à avoir des enfants … »,  » tu devrais arrêter d ‘être fixer sur cela … « ,  » quand tu aura essayer depuis 1 ans tu pourras te poser des questions… » cela va venir tu as le temps… ». Des mots durent à entendre quand tu travaille dans le monde de la petite enfance et que tu vois des mamans qui annonce les grossesses de leur deuxième enfants sans difficulté. J’ai consulté mon gynéco qui m’a dit que 5 mois d’essais n’étais pas alarmant, pour le moment il m’a juste donner à moi et mon compagnons des vitamines pour nous aider. J’ai des petits kystes ou mélanomes au niveau de l’utérus qui on rien d’alarmant d’après lui, pour cela que j’ai des règles douloureuse. Je ferais des examens complémentaire si vraiment cela ne fonctionne pas. J’ai mon homme qui me dit cela viendra quand cela viendra, il me met pas de pression mais j’essaye de pas trop lui montré ma tristesse au fur à mesure que les mois passent… Il a déjà un enfant avec une autre personne donc je pense qu’il relativise beaucoup. J’ai chercher des livres, des femmes à qui arriveraient la même chose pour être soulagée, rassurer mais tout cela est compliquer à trouver, comme si cela était tabou… J’ai décider de consulté un magnétiseur pour me soulager de ce point je verrais bien ! Il ne faut pas perdre espoir mais l’attend est longue et insoutenable. J’ai beau me dire n’y pense pas, je n’y arrive pas. Tout vos témoignage me font du bien. Merci et surtout à toutes je vous envoie toute mes ondes positives, mes encouragements et mon amour pour que ce petits bout de vous arrive enfin dans votre bidon <3.

  • Morgane dit :

    Bonjour,
    Au vue de la date de l’ article, j’arrive un peu tard … j’espère pour vous que ce bonheur vous a était donné.
    C’est la première fois que je viens ici et vous avez exprimé ce sentiment si douloureux que l’ont peut éprouver…
    j’ai 23 ans, mon mari en a bientôt 26.
    Ce mois ci (juin 2020) nous en sommes à 4 à nos d’attente… Nous avons commencé très jeune et les phrase bateaux je l’ai est entendu mais sou poudrer de jugement « Vous êtes jeunes madame, vous avez le temps » « pourquoi vouloir un enfant maintenant ? »
    Je ne sais pas vraiment si c’est le temps qui passe ou le temps dehors ou le climat actuel mais je me sent très seule … seule face à tout ça… Je suis usé par cette histoire et je baisse les bras peu à peu. Vous lire ma fait du bien… merci beaucoup …

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