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This is life

Avoir son permis à 33 ans

par 31 juillet 201728 Comments

J’avais envie d’écrire un article rien que pour ça parce que bordel (et je pèse mes mots) c’est pas un petit sujet.
C’est plutôt un gros dossier même. Un boulet que je me traînais au pied depuis 14 ans… C’est long quand même 14 ans quand j’y pense.
D’ailleurs je ne réalise toujours pas, chaque matin depuis une semaine (une semaine aujourd’hui, youhou), quand je me réveille je me dis : « oh purée j’ai mon permis en fait ! Y’a un mec qui me l’a donné, qui estimait que je savais conduire. »
Chose dont j’étais persuadée du contraire depuis …14 ans.
Comme ça, ça peut paraître normal, mais pour moi c’est comme si j’avais gagné à l’Euro Millions.
Je m’explique, à 19 ans je décide de m’inscrire à l’auto-école, devant l’insistance de ma mère, qui me parlait d’indépendance sois disant (n’importe quoi!haha). Je passe mon code lamentablement, que j’aurai au bout de la deuxième fois, mais je me demande comment, coup de bol sans doute, je ne comprenais rien et je n’avais surtout pas du tout envie de m’y intéresser, j’avais bien d’autres choses à penser à ce moment là (19 ans ça travaille la dedans!).
Je m’y suis mise un peu plus sérieusement ensuite mais genre.. 3 ans après un truc comme ça. A l’époque le code durait 5 ans je crois j’étais tranquille..
Je ne sais pas ce qui m’a pris, je me suis mise à prendre des leçons.
Ha je rigolais bien avec mes moniteurs, ils étaient marrants, on bavardait, tout en corrigeant mes grossières erreurs sur la route grâce à la magique double pédale.
J’ai passé mon permis. 4 fois. Aujourd’hui je peux le dire. Sans honte. Car avec du recul, je réalise que je n’en avais pas vraiment envie.
Les deux premières fois ont été laborieuses, j’étais si stressée que j’ai fait n’importe quoi. La première fois, il a rattrapé le volant alors que je sortais du parking et la deuxième je ne m’en souviens plus.
La troisième, je jubilais sur le chemin du retour, car j’avais tout réussi, l’inspecteur était cool il racontait ses vacances en Corse à mon moniteur, je me suis sentie en confiance et j’ai fait le truc à ne JAMAIS faire en passant son permis, j’ai relâché mon attention, et là… paf rattrapage de volant à un carrefour. J’ai cru mourir de tristesse et de colère, honte tout ce que tu veux.
La quatrième fois je pense que je suis tombée sur une aigrie de la vie qui avait envie de m’achever. J’ai fait tout bien, et elle en a déduit que le créneau que j’avais fait était mauvais et que je pouvais mettre en danger les éventuels passagers pouvant passer derrière le véhicule…
Mon code était périmé le lendemain. Elle ne me l’a pas donné.
Je devais tout recommencer. Ca été le coup dur. Un gros coup dans le moral, mais surtout l’ego.
J’étais tellement en colère que j’ai tout laissé tombé, je me suis juré que plus jamais je ne conduirais, que ça ne servait à rien de toute façon et que je n’en n’avais pas besoin. De toute façon je vivais en ville.
J’ai refais une maigre tentative quelques années plus tard c’était en 2009 je crois, j’allais au code en traînant des pieds, et vu que je ne me concentrais ni ne m’intéressais, je faisais plein de fautes. Bref, j’ai laissé tombé. Et suis repartie dans ma vie tranquillement. J’ai emménagé à Toulouse, tram, métro, bus, vélo, étudiante, pas un rond donc, et surtout pas besoin de voiture.
Je disais souvent quand on me demandais que je n’avais pas de voiture ça m’évitais de dire pas le permis…

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Il m’est arrivé plus d’une fois d’être dans des situations ou j’avais vraiment envie de me barrer de la ou j’étais mais vu que j’étais tributaire des autres je me devais de prendre mon mal en patience..
Il y’ a eu les chamaillages avec lui pour les vides greniers ou il en avait marre d’aller, Emmaus, aller chez mes parents à 800 km, emmener César chez des copains, refuser une invitation d’une copine à la campagne car pas de moyen de venir, devoir rentrer avec le dernier metro d’une heure sinon devoir rentrer à pieds, bref il y’ en a eu plein.
Puis, il y’a eu la cabane. La perspective de vivre là. Et là l’angoisse me montait rien qu’à penser que je ne pourrais plus bouger du tout si je ne me mettais pas un coup de pied au fesses. Puis le van qui me faisait du charme ou je me voyais bien au volant.
Le temps que ça murisse dans ma tête mais surtout, mon indépendance (coucou maman, t’avais raison héhé 14 ans après!) en tant que femme, je trouve ça encore plus important.
Sam m’a proposé, alors que je rechignais encore, à m’inscrire sur un site en ligne, Le permis libre (non je ne suis pas sponso).
C’est facile tu payes 30 euros (c’était l’année dernière, ils ont augmenté depuis je crois) pour ton inscription et tu reçois un dossier tout fait, parfaitement ce qu’il me fallait. Tout est prérempli, j’ai juste à coller un timbre et aller jusqu’à la boîte aux lettres.
Le code est en ligne avec les Editions Rousseau, j’y ai accès depuis mon téléphone, tablette ou ordi, parfait pour moi qui suis constamment dessus.
J’ai pas trop travailler le code jusqu’à ce que je voies ma belle soeur bosser dessus (bien plus jeune que moi) avec une vraie volonté, je pense que ça m’a un peu énervé, du coup dans la foulée , j’ai tout envoyé et j’ai révisé comme une dingue, j’observais systématiquement la route, je faisais une dizaine de cessions par jour, je pensais code toute la journée, j’ai reçu ma convoc, j’y suis allée stressée comme pas deux en me disant que c’était que le début. Le truc génial c’est que maintenant on peut le passer à la poste sur des tablettes avec des oreillettes, ben c’est vachement moins stressant, puis pour moi c’était comme à la maison.
Je suis sortie de là dépitée, j’ai trouvé les questions tordues, exprès pour nous induire en erreur.

J’ai eu les résultats le soir, avec un total de 38 sur 40. Moi j’avais fais que 2 fautes ??? Incroyable.

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J’ai ensuite envoyé, fébrile, mon dossier pour la date du permis. J’ai pu réserver mon moniteur en ligne avec nos créneaux horaires communs.
François à Toulouse, ce héro. Celui qui m’a aidé à combattre mes peurs et m’a donné confiance en moi au volant.
Celui qui a travaillé à fond sur mon mental. François qui était dans la bienveillance et la communication non violente, une vraie rencontre. Je lui serai à jamais reconnaissante. Car sans lui je ne serais pas là ou j’en suis aujourd’hui avec mon permis en poche du premier coup.
J’ai pris 11h en tout. Car j’avais déjà passé mon permis il y’a quelques années et que je maîtrisais encore la conduite, le stress en moins.
Parfois il a été plutôt rude avec moi, pour me mettre en condition, il a répété tellement de fois certaines choses pour m’énerver mais pour que j’imprime que maintenant sur la route je sais exactement ce que je fais. J’ai réalisé avec lui qu’ avant, je ne savais pas conduire. Et que je ne comprenais rien à la route.
J’ai appris à prendre les informations au volant et à être présente. Car bien souvent, je rêvassais au volant et c’est là ou je faisais mes erreurs.

La semaine précédent mon permis, j’étais dans un état de tension maximale. Je ne dormais plus très bien. Et j’ai tout fait pour me donner du courage.
J’ai beaucoup utilisé la visualisation dernièrement, je vous en parlerai bientôt car c’est un sujet qui me passionne. Je me suis fait des petits mots un peu partout dans la maison de confiance du style : J’ai confiance, j’ai mon permis. Sur ma lampe lumineuse : calme et confiante, ou encore des post-it partout, tu peux le faire, tu sais faire, tu sais conduire.. Bref, la totale.
J’ai pris des fleurs de Bach pour me détendre, ( bigup à la meilleure naturo de mon monde Delphine, si tu me lis <3),du Rescue le jour de l’examen, et de la camomille sur les poignets.
Le jour de l’examen, je tremblais mais je me répétais que je savais conduire et que je n’allais pas me laisser impressionner par cet inspecteur qui ne faisait que son travail et que si je savais conduire alors je devais lui montrer. Je me suis dit que ce mec à côté de moi n’étais là que pour confirmer que j’étais une excellente conductrice. J’ai fait presque un sans faute. Je me suis garée au top. J’ai juste cafouillé une fois sur mes vitesses, mais il ne m’en a pas voulu. Je suis restée 72h dans le doute à gamberger.
J’AI EU MON PERMIS.
Mes efforts et ma volonté d’y arriver ont été récompensées. Fini d’être la passagère, fini d’attendre que quelqu’un veuille bien m’amener ou me ramener !
Ce témoignage est sans doute long, mais j’y tenais, car c’est une page, (ou dirais je un livre) qui se tourne dans ma vie. C’est un nouveau commencement, l’inconnu. Et c’est tellement valorisant de constater que si on veut vraiment de toutes ses forces et en persévérant alors on arrive à tout faire, j’en suis profondément persuadée. Je sais aujourd’hui que ce que je veux j’obtiens par la force de ma volonté et ma pensée, pourvue qu’elle soit saine et justifiée.
Mais je voulais aussi l’écrire pour tous ces témoignages que j’ai eu sur instagram, de vous toutes qui m’avez dit avoir vécu quelque chose de similaire, accrochez vous, tenez bon vous pouvez le faire, convainquez vous que c’est déjà gagné, je crois en vous autant que je crois en moi.
Merci d’avoir lu cet article et de me lire chaque jour, de tous vos mots encourageants, j’ai beaucoup de chance.
Bambi.
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  • Amélie dit :

    FÉLICITATIONS !!! Tu peux être fière de toi J’ai eu le mien à 28 ans, j’avais les mêmes arguments que toi et puis la déclic a été que je voulais absolument l’avoir avant qu’on se lance dans le projet bébé ! J’ai tellement bien fait, on crapahute où on veut aujourd’hui Pour ma part, j’ai tout eu du 1e coup (malgré plus de 70h de conduite et un changement d’auto-école jusqu’à tomber sur LE moniteur qui a tout changé ), c’est ma grande fierté même si j’ai encore des angoisses (genre me garer gniii rien à faire je suis nulle mais bon c’est pas dangereux ). À toi la liberté

  • Arielkatowice dit :

    Félicitations !!!!
    Je me souviens encore du moment où je l’ai eu…apres quelques crises de larmes !
    Un vrai bonheur !
    Profite en bien !

  • Sophie dit :

    Holala! BRAVO! Tu m’as fait remonter à la surface de vieux souvenirs. Même parcours que toi: 3 échecs à l’âge de 18 ans que je n’ai pas supporté. Haine, colère, culpabilité de voir les copines les unes après les autres s’acheter leur 1ere bagnole pendant que moi je ramais avec les horaires de bus… J’étais devenue carrément phobique à l’idée d’être au volant d’une voiture! J’ai tout repassé et je l’ai eu du 1er coup à 27 ans parce que je venais d’avoir un bébé. ça a été ma motivation, mon déclencheur : » et si bébé a un souci et que je dois aller aux Urgences toute seule je fais comment? »… et puis une fois en poche, j’avais eu ma revanche et je n’ai pas conduis… j’ai laissé filer le temps. C’est en déménageant à la campagne à 33 ans que je me suis mis un coup de pied au cul. Profiter de mon cadre de vie ET être indépendante cela voulait dire : conduire. En faisant de tout petits trajets d’abord, moins de 5 KM pour prendre confiance, et le reste a suivi. J’avais réussi à surmonter toutes mes peurs. Profites-en bien toi aussi!

  • LE PAON dit :

    Bravooooooooooooooo. JE COMPRENDS TA JOIE ! je l’ai passé 5 fois moi mes parents m’ont inscrit au permis accompagné quand j’avais 16 ans et j’ai eu mon permis a 24 ans (soit 8 ans après). Il m’a couté un bras + une maison ce permis. Mais m’en fou je l’ai eu quand même 🙂 et j’ai jamais perdu aucun points ! JE TE FÉLICITE DONC ! A TOI LA ROUTE, LA LIBERTÉ DE TE CASSER QUAND TU LE SENS, DE PRENDRE LE LARGE SUR LES ROUTES, D’IMPROVISER DES NUIT A LA BELLE ETOILE 🙂

  • StellaCuisine dit :

    Félicitations.
    J’ai 30 ans et je me reconnais en toi en tout point.

    J’ai été inscrite au permis à 17 ans par mon père -en plein divorce avec ma mère, il voulait se donner bonne conscience-. Il avait choisi une auto-école qui était à 20 minutes de bus de chez moi car c’était un de ses copains.

    J’y allais mais clairement je m’en foutais. Je n’étais pas prête à m’intéresser. D’autant plus qu’avec le stress du divorce et les histoires de famille qui allaient avec, je le ressentais plus comme une pression que comme une opportunité.
    J’ai passé mon code, je l’ai eu la deuxième fois. Encore une fois, comme toi, je pense que je n’y comprenais rien car ça ne m’intéressait pas. J’ai pris des heures de conduite (32 je crois). Mais par contre ça ne se passait pas bien du tout avec le seul et unique moniteur/ami de mon père.

    Le 14 décembre, dernière heure de conduite. Il conclut en me disant « si par miracle tu as ton permis, je te déconseille de rouler pendant les fêtes, à part si tu veux fêter ta mort ». Le 16 décembre, j’ai loupé mon permis sans grande surprise.

    Début janvier : dossier accepté pour des études sur Paris alors RAB le permis. J’abandonne tout.

    8 ans se passent (et deux accidents de la voie publique qui me confortent dans l’idée que les gens au volant n’ont pas conscience d’avoir une arme entre les mains). On déménage de la proche banlieue parisienne pour aller au fin fond du 77 à 70km de Paris. Évidemment dans une petite ville avec tout à proximité, je me plains pas.
    A l’aube de mes 29 ans, je me dis quand même ça serait chouette de profiter du calme de ce coin pour passer le permis, tant que j’en ai pas besoin, histoire de me déstresser la route.

    Je cherche et contacte les auto-école jusqu’à trouver celle qui me semble la bonne. Je m’inscris fin avril, obtiens mon code fin juin. Commence la conduite mi juillet et obtient mon permis le 22 septembre (après je crois 30h de conduite). Nous sommes le 01er août et j’ai une voiture depuis le 1er mars et aujourd’hui encore je suis choquée de l’avoir eu.

    Il a fallu un boulot énorme de la part du moniteur (au bout de la 4ème heure il me disait que je savais conduire) pour me déstresser et me montrer que mes erreurs n’étaient dûes qu’à ma perception des choses, mais sans cette auto-école je n’y serai pas arrivée.

    Par contre aujourd’hui j’utilise encore peu la voiture (2 000 kms en 5 mois…) mais j’y vais A MON RYTHME, franchit les étapes comme MOI je l’entends (je suis allée dans un centre commercial a 30 minutes de voiture samedi, j’étais trop fière). Et je fais encore des erreurs surtout pour me garer (quelques rayures…).

    En fait je pense qu’on ne devrait pas nous « infliger » le permis à 18 ans. Il faut attendre que l’on en aie vraiment envie. Si je prends du recul et que je regarde en arrière, il y a 12 ans de cela je n’avais conscience du danger de la route, de ma responsabilité, des enjeux… et je ne constatait pas qu’avoir un volant entre les mains c’était un peu comme une arme.
    Je ne regrette rien de mon parcours même si pendant ces 5 mois j’ai du me battre contre mes démons. Comme toi j’y suis allée à coups de fleurs de bach, huiles essentielles 1 semaine avant l’examen car j’étais dans un état pas possible. D’ailleurs ce jour là j’ai fait des petites bétîses et n’y croyait pas mais l’examinateur avait bien vu que j’étais stressée mais que le problème ne venait pas de la conduite.

    Bref, faut se motiver, c’est comme la cigarette. Il faut avoir la volonté.

  • sabrina dit :

    Bravo d’avoir eu le courage d’affronter tes peurs! ton histoire fait écho à la mienne et comme tu le dis à la fin convainquez vous que c’est déjà gagné… cette confiance en soi qui nous paralyse tant!

  • Temps H dit :

    Tout d’abord, bravo à toi 🙂
    J’ai lu ton article d’une traite et je me suis reconnue dedans d’une certaine façon. Je n’ai jamais passé mon permis par contre et j’en ai jamais eu l’envie. Mais maintenant que je quitte Paris et que des offres d’emploi me sont passées sous le nez car je n’avais pas le permis, ça m’a motivée à le passer.
    Merci pour ton article qui m’a boostée !

  • fyts dit :

    Tu as bien raison d être fière et de confirmer combien la volonté est le point de départ de toute réussite!
    J ai un parcours assez compliqué moi aussi avec la conduite mais petit à petit mes peurs se sont transformées en reflexes et anticipation car la confiance en soit au volant doit aussi avoir ses limites! 😉
    Encore bravo pour ce permis, belle route a toi dame Bambi! 🙂

  • Drekafluga dit :

    Tout pareil que toi pour les essais à 18-20ans avec code au 1er coup mais 5 passages pour la conduite sans décrocher le sesame… j’ai pas recommencé tellement dégoûtée de mes premiers salaires gaspillés … J’ai 38 piges et 2 enfants et toujours pas le permis, c’est la conversation qui me saoule à chaque Noël en famille etc. Bref j’attends le déclic car je n’ai même plus l’excuse du « j’ai pas de thune sur!! »
    Bravo

  • mel dit :

    rho lala que je me reconnais ….toulousaine et 33 ans dans quelques jours….maman, adorant emmaus 🙂 et pas le permis…je m’inscris la semaine prochaine….

  • Caddle dit :

    Bravo à toi, tu peux bien être fière ! J’espère avoir un jour la même détermination… En tout cas, félicitations \o/

  • Sabrina dit :

    Félicitations. Lorsque j’ai vu le titre de l’article, j’ai halluciné ;
    J’ai réussis mon permis il y a dix jours et j’ai 33 ans! 14 ans de galère également, je me sens légère…
    Profitez bien.

  • Bertille dit :

    Félicitations !! Une bonne chose de faite 😉

    J’ai passé mon permis pour la 1ère fois à 35 ans, il y a tout juste 1 mois ! Je l’ai passé en Floride où je vis, alors oui le permis est plus facile à obtenir ici, mais en anglais c’est une autre épreuve, et puis quand tu as la trouille, peu importe la facilité apparente, il faut quand même se lancer et ce n’est pas simple.

    J’ai aussi raconté mon expérience sur mon blog si tu veux voir comment ça se passe aux US : http://allineedisgreen.net/2017/07/17/jai-teste-obtenir-permis-de-conduire-aux-usa/

    Je vais partager ton article sur la page Facebook du blog pour qu’on voit aussi comment ça se passe côté Français 😉

  • Morgane dit :

    Félicitation 🙂 tu me donnes envie de me relancer dans cette aventure, bientôt 32 ans et moi auss je dis que j’ai pas de voiture 🙂 Seule avec mon fils ça commence à être compliqué, ma mère aussi avait raison sur l’indépendance que ça m’apporterait mais à l’époque parisienne le permis n’avait aucun intérêt 😉

  • Nadège dit :

    Félicitations! Je l’ai passé tard aussi, 31 ans. J’habitais aussi en ville et je n’avais pas envie de le passer, je prenais le train pour aller bosser. Puis je suis devenue marraine et là je me suis dis il faut quand même que j’y passe… Une marraine sans permis c’est pas pratique, mes amis et ma filleule n’étant pas beaucoup desservis par les transports en commun. J’ai eu le théorique du premier coup, par contre pour le pratique à la 3ème fois! J’ai commencé en filière libre et puis avec 2 auto-école différentes. Enfin j’ai terminé avec mon copain, c’est grâce à lui que je l’ai eu… On a roulé, roulé, roulé… J’en pouvais plus 😉 Les 2 première fois je n’étais pas prête du tout. Quel stress le jour de l’examen 1h de retard, j’ai cru que mon coeur allais s’arrêter! Aujourd’hui je n’habite plus en ville et avoir le permis simplifie beaucoup de choses!

  • Agnès dit :

    Félicitations!
    J’ai mis 95 heures à avoir le mien. j’ai une vision nocturne catastrophique, peur de doubler les camions, d’ailleurs, je ne le fais pas, je déteste tous les moyens de transport, la vitesse, je choisis toujours les petites routes, j’ai arrêté de conduire pendant 5 ans après y avoir été forcée et contraintes dans des situations trop stressantes pendant 10 ans et ai dû presque tout réapprendre, seule. Finalement, ça fait un an que j’ai repris, et comme toi, je me rends compte que quoi que j’ai, ou qu’on m’ait mis en tête, en fait, je sais conduire, et que c’est encore comme ça que j’ai le moins peur! Alors bravo, tu t’es prouvé quelque chose d’énorme, et merci à toi pour le tuyau de permis libre, je branche mon compagnon là dessus tout de suite!

  • M&M's dit :

    Tout d’abord : bravo. Je sais ce que c’est je l’ai eu au bout de 5 fois à 33 ans. Je pense que c’était le pire moment de stress de toute ma vie !!! J’ai fait de la tachycardie, les jours précédents les examens. Je ne suis d’ailleurs pas complètement guérie de tout ce stress. Je conduis quotidiennement mais je ne vais qu’à des endroits que je connais. Sinon je panique. J’essaye de m’améliorer mais ça n’est pas simple…

  • char dit :

    Bravo à toi!

  • starkiller75 dit :

    Moi j’aimerai le passé mais j’ai pas la motivation, je me dis j’ai pas de voiture ça me sert à rien et si je le réussi je m’en foutrait totalement au point de ne le dire à personne et pas faire de fête

    • Bambichoses dit :

      je me disais exactement le même chose, aujourd’hui quand j’ai envie d’un truc je me dis hey mais attends je peux y aller seule en fait !

  • marine dit :

    Bonjour Bambi,

    je voulais savoir, ce n’est pas difficile d’avoir une date pour le permis à Toulouse ? (j’y habite également) entre le moment où on envoie son dossier de candidature et la date fixée de l’examen de la conduite, il y a combien de temps ?? on connait sa date d’examen avant d’avoir commencé les cours au final ? car il faut bien gérer ses heures de cours, pour ne pas arrêter l’enseignement trop longtemps avant l’exam j’imagine !

    Merci pour tes réponses !

  • Nolwenn dit :

    Merci pour cet article salvateur et cette expérience partagée avec sincérité. Je me reconnais entièrement dans la situation décrite. J’ai également 33 ans (décidément!) et j’essaye actuellement de le repasser après 4 échecs à l’examen pratique il y a 10 ans. Je vais tester la visualisation dont tu parles pour me donner de la force et du courage et essayer d’y aller le plus sereinement possible.

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