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Unschooling

Joyeuse non-rentrée

par 1 septembre 201638 Comments

En ce 1er septembre, nous savourons à la maison, cette non-rentrée avec un plaisir non dissimulé.
Il y’a encore un grand soleil dehors, il fait bon, les fenêtres sont grandes ouvertes, nous déjeunons dehors, juste lui et moi.

Sa mine encore froissée de l’oreiller quitté il y’à a peine une demi-heure, il ne se lève jamais avant 9h30, me berce de satisfaction.
Pas de cartable, de cantine dégueu, de papiers à remplir, plus de le laisser le cœur gros en voyant sa mine déconfite, pas de réveil obligatoire le matin en le suppliant de déjeuner parce qu’il n’est pas encore réveillé, prendre le temps…
Pour certain(es) qui me suivent vous savez que César a arrêté l’école en décembre l’année dernière, comme ça, parce qu’on en avait envie, mais surtout parce que j’en avais la possibilité. J’ai eu peur, tellement. Peur de faire mal, de ne pas être assez, trop, qu’il manque de copains, qu’il régresse, ou que je sois incapable de lui apprendre des choses, bref tout m’est passé par la tête!
Aujourd’hui je suis capable de dresser un petit bilan de ces 9 mois passés, à apprendre ensemble. Et je ne peux vous cacher mon bonheur d’avoir pris cette décision. Tout a changé depuis, du tout au tout.
César est beaucoup plus attentif à tout, il est bien plus empathique et calme, les pleurs sont très rares, (ou alors c’est qu’il s’est fait mal), il est toujours prêt à m’aider et bien plus curieux. Je le vois apprendre à son rythme, et je vois que ça fonctionne, ce qui me rassure carrément. Nous avons réorganisé nos rythmes à la maison et ça, ça n’a pas de prix.
Plus de speed le soir pour manger et se coucher à l’heure, se brosser les dents, lire une histoire en catastrophe parce que demain il ne pourra pas se lever, se surprendre à crier de bon matin parce que personne n’est prêt et arriver en retard à l’école pour se retrouver face à une aigrie à la porte qui vous rappelle combien vous n’êtes pas ponctuelle.
Qu’on se le dise, je ne vis pas une histoire parfaite sans relief, j’ai des journées ou je n’ai pas forcément envie de faire quoi que ce soit, ou j’aimerais être seule, ou je ne suis pas d’humeur. Mais nous sommes humains et j’ai appris à l’accepter au courant de cette année avec lui.
J’ai l’impression que ce temps passé en sa compagnie, je l’ai aussi dépensé à explorer qui je suis, j’ai découvert tant de choses, je me suis ouverte à d’autres visions d’éducation, d’écoute, je n’ai pas choisi ce chemin par hasard, j’en avais réellement besoin.
Je culpabilise souvent de ne pas faire assez d’activités avec lui, c’est tout ce que je me reproche.
César est un petit garçon très trop sociable, et même si je le suis également une fois immergée, c’est pas forcément mon truc d’aller dans les groupes de gens volontairement. Nous sommes beaucoup d’enfants non-sco à Toulouse, mais je n’ai pas vraiment accroché aux sortie de groupes, j’ai l’impression que les mamans se connaissent déjà bien, elles sont entre elles, et je me sens à l’écart pire que ma première rentrée en 6ème, à chaque fois, alors j’avoue j’ai laissé tombé de ce côté là, déçue.
Mais j’ai ma part de responsabilité, je suis un peu trop sauvage, ce qui est assez contradictoire quand on me connaît en vrai…
Hier soir j’ai vu 2 amies à moi qui préparait la rentrée, je les ai vu dans des états que je ne connaissais pas, un peu dépassées, stressées de toute cette organisation de la rentrée. Et bien que je respecte entièrement leur choix, je suis contente de ne pas avoir à vivre ça dans notre quotidien.
En ne mettant plus César à l’école, j’ai donc beaucoup lu, je me suis beaucoup renseignée sur le sujet, comparé des lectures plus passionnantes les unes que les autres, et je suis aujourd’hui convaincue de ma décision. L’école, du moins publique (je n’ai encore pas vraiment d’avis sur les écoles alternatives que j’envisagerais  si je devais l’y remettre) n’est pas faite pour nous. Définitivement.
Cette année va être, sans nul doute la plus expérimentale pour chacun, beaucoup de changements dans nos vies sont aux programmes, des peurs, mais aussi beaucoup d’excitation, on va devoir s’organiser autrement et surtout : Vivre !_DSC0940_DSC0869_DSC0853

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  • Lili dit :

    Une très bonne non-rentrée à vous trois ! Pas de stress… place à l’expérimentation, aux découvertes et aux beaux projets !
    Ce qu’on peut vous envier….

  • lespetitesm dit :

    Que je te comprends sur le stress et l’ambiance de rentrée, je déteste et j’essaie au maximum de nous en préserver… Je vais suivre votre aventure avec beaucoup d’intérêt. Bravo.
    Des bises

  • Asaline dit :

    En suggestion d’articles il y avait celui intitulé « Allez a l’école… A 3ans ». Je l’avais déjà lu à l’épique de sa publication mais c’est d’autant plus plaisant de le relire aujourd’hui ! Quel chemin parcouru ! Je suis heureuse que tu aies suivi ton instinct. Tu dois être emplie aujourd’hui de ce sens tombent merveilleux de satisfaction que l’on ressent lorsque ton coeur te murmure « oui, définitivement, tu es sur la bonne voie »… ❤️

    • Bambichoses dit :

      c’est exactement ça Asaline ! Puis des moments ou je le regarde ou l’écoute et je me dis, oh oui j’ai bien fait ta peur en valait la chandelle !

      • { Asaline } dit :

        A ta réponse j’ai relu mon commentaire…. Alors EVIDEMMENT, tu t’en seras douté il s’agissait de épique = époque* / sens tombent = sentiment* …
        Note pour plus tard : ne plus laisser de commentaire depuis le téléphone, merci le correcteur hahaha

  • lolabelle dit :

    « et surtout Vivre »!! voilà, tout est dit, je te rejoins à 1000% même si, pour le moment, je n’envisage pas du tout de déscolariser mes enfants (j’ai du le penser 10 ans pour ma 1ère), de vivre dans une cabane, d’arrêter de bosser…
    Avec toutes ces contraintes: le timing serré du matin, la paperasse à remplir, les devoirs à gérer (de loin ma fille est autonome), le stress, la fatigue…je compte bien arriver aussi à vivre! Non pas que la voie que tu choisis me semble aberrante car si c’est ce qui te fais vibrer alors tu as très bien fait de tenter mais moi, pour le moment mon défi c’est d’arriver à trouver le juste milieu qui m’ira bien! Pas question de sacrifier ma sérénité et celle de ma famille, bien au contraire, c’est placé en tout 1er de ma liste et j’ai l’illusion de croire que ce n’est pas tant mon environnement qu’il faut changer que ma façon d’appréhender les choses! et si, d’aventure cette voie me mène vers des solutions « alternatives » alors why not?! 🙂

    En tout cas, c’est vraiment super d’avoir réussi à écouter tes envies et foncer malgré les doutes! 🙂

  • Elsa dit :

    Je confirme: cet enfant est Très sociable.
    😀

  • Cindy dit :

    Super ! J’adore ce que vous faite ! J’aimerais tellement pouvoir faire ça plus tard ( je ne suis pas encore maman ) ! César ! J’adore ce prénom !

  • Stéphanie dit :

    Coucou, très bel article, bravo ! je l’attendais avec impatience ( oui, l’IEF me fait de l’oeil depuis longtemps ).
    Je me pose beaucoup de questions au sujet de ma fille, Lana, 3 ans 1/2 ( enfin, 4 le mois prochain ).
    Sa 1ère année de maternelle l’an dernier, boah, ça a été dirons nous, elle n’y était que le matin malgré le forcing de son instit’ ( mais pour faire la sieste, j’estime qu’elle est encore mieux dans son lit non.. Et pis la cantine, c’est moins bon que chez maman, voilà )
    Je n’ai pas du tout vue une enfant épanouie, sereine, qui évolue. Entendons nous ! je sais très bien que la maternelle ( et plus encore la PS ) n’est pas faite pour  » apprendre  » quoi que ce soit sinon la vie en communauté, les échanges, la sociabilisation.. mais même là, je ne reconnaissais pas ma fille réellement.
    Le commentaire sur son  » bulletin  » de fin d’année ( LOL ) m’a chamboulée :  » très discrète, trop, surtout à l’oral « .
    Ma fille, discrète ? Si elle l’est, si elle ne participe pas, c’est qu’elle ne se sent pas bien, parce qu’ici c’est tout l’inverse, elle s’intéresse à tout, pose des questions de plus en plus alambiquées, veut tout essayer, tout tester, tout faire. Bizarre.
    Je me suis dit, au moins elle se sera fait des copains-copines ? Elle n’a pas voulu en voir un(e) seul(e) pendant les vacances. Seulement nous 4 ( avec son frère ), ses cousines adorées, et les petits voisins de mes parents avec qui elle adore jouer dans la nature.
    Ces deux mois de vacances, que j’ai intégralement passé avec elle, l’ont à nouveau métamorphosée ( comme avant l’école, re-bizarre ) : volubile, hyperactive, mais concentrée sur chaque chose, des heures et des heures à papoter avec ses playmobil, se raconter des histoires, vouloir écrire des cartes postales à tout le monde, lire des tas de livres, et surtout sortir, sortir ! ses progrès sur le plan moteur sont indéniables, un vrai boom, à 3 ans 1/2 elle fait tous les agrès de  » grands  » dans les parcs, tyrolienne et ponts suspendus compris, elle descend même à la barre comme les  » pompiers « , ça m’a épatée. Je ne suis pas dans le dithyrambisme absolument pas objectif, je constate simplement des progrès évidents… de juillet à août.
    Pardon pour le pavé mais je tenais à te dire que moi aussi, l’école publique… ce que j’en pense.. hem.
    Faut pas rêver non plus, 1 instit’ + 1 ATSEM ( même pas là l’après midi puisqu’elle surveille la sieste des plus petits ) pour 25 élèves, on est loin d’être dans un suivi individualisé hein.
    Je suis convaincue que ma fille serait mieux en IEF. Pourtant j’ose pas. Et elle ne me le demande pas non plus, ne crise pas au moment des au revoir, alors je n’ose pas, je me dis que peut-être je vois le mal partout, que peut-être je me pose trop de questions.
    N’empêche, pour ce 1er jour où je ne l’ai pas vue matin ET après midi, je me suis bien ennuyée. Je trouve même que mon statut de mère au foyer n’est plus légitime, avec le petit qui fait ses siestes 3h / jour.

    Mille pardons pour ce pavé, il fallait que ça sorte, et tant mieux si c’est sur ton site que j’aime tant 😉

    Bisous et bonne année non-scolaire à César ( publie nous votre quotidien de temps en temps, surtout ^^ )

    • Bambichoses dit :

      Je pense que nous savons mieux en tant que mères ou pères, comment élever nos enfants. Il y’a peu de temps une amie m’a dit : heureusement qu’il y’à l’école pour éduquer mon fils.. ça m’a vraiment choquée d’entendre ça. Nous les mettons au monde, nous les élevons, leur apprenons le langage, pourquoi est ce que ensuite nous passons le relais, qui plus est à des gens qui nous sont parfaitement étrangers… Je n’ai pas la réponse.
      Mais comme toi, j’ai vu une réelle évolution pour César. Je ne jette pas la pierre aux instit’s car j’en connais de très bien et malheureusement elles n’ont pas beaucoup de marge de manoeuvre, et surtout comme tu le dis si bien les classes sont surchargées, peu de matériel etc…
      Seulement il existe aussi (histoire de mon entourage) de réelles tarées qui bousillent les enfants pour leur scolarité et qui ne s’en remettront probablement jamais. Les parents ief sont contrôlés et critiqués comme des membres d’une secte, mais pas les instits qui font un boulot degueulasse, alors que tout ce que nous voulons c’est suivre le rythme de nos enfants et leur permettre peut être une vie meilleure…
      Si tu es convaincue, pourquoi ne pas t’écouter ? Qu’est ce qui t’en empêche? En plus elle est encore petite, profitons pleinement de ces années ou notre rôle est à son apogée, les accompagner dans la vie !
      César ne me l’a absolument pas demandé non plus tu sais, je me suis dit que j’étais égoiste, il était pas trop mal avec ses copains mais tous les matins il faisait la tête, les larmes aux bords des yeux, alors j’ai décidé de m’écouter, de l’écouter lui aussi, on en a discuté et on a arrêté l’école.. Depuis on est libres !! Et ça, c’est du bonheur pur à savourer chaque jour, et pour le coup ton statut de mère au foyer se sent davantage valorisé, j’ai vécu la même chose que toi!
      A très vite alors ! 😉

  • Tiphaine dit :

    Hello,

    Chez nous aussi c’est une non-rentrée aujourd’hui … La première pour mon fils de 5 ans qui vient de passer 2 ans en école Montessori. Je suis à la fois sereine, convaincue et pleine d’appréhension ! Appréhension non sur les apprentissages (dès qu’on les observe tous ces petits mômes, on voit à quel point ça cogite là-dedans!), mais sur ma capacité à gérer émotionnellement d’être H24 avec mes 2 enfants (petite soeur de 2,5 ans). Il va y avoir des remises en question c’est sûr ! mais c’est ça qui est chouette avec la parentalité 🙂
    Bonne non-rentrée à vous 2 alors !

    • Bambichoses dit :

      Merci Tiphaine, pourquoi non scho après Montessori alors ? Pas convaincue? Bonne non rentrée alors !

    • Bambichoses dit :

      Hello Tiphaine pourquoi non sco après Montessori ? Une déception? Je me sentais exactement pareil, c’est le temps de prendre ses marques je crois ! Au début c’était pas simple justement du H24 avec lui j’ai mis du temps à trouver mon équilibre et aujourd’hui je ne le sacrifierais pour rien au monde !Mais comme tu dis c’est ça qui est chouette dans la parentalité! Bonne non rentrée a vous aussi 🙂

      • Tiphaine dit :

        Oh là là compliqué ça ! Montessori est adorée ou haïe en ce moment, la pauvre si elle savait 🙂

        J’ai trouvé Montessori super pour les apprentissages (ça correspondait à mon fils en tout cas), j’ai apprécié le respect des rythmes des apprentissages pour les 2 premières années (moins vrai pour la dernière année car en montessori, l’enfant doit savoir lire en arrivant en 6-12 donc un peu de pression quand même !) et aussi le respect des rythmes biologiques (sieste ou pas, toilettes quand ils veulent, petit en cas type batons de carottes toujours dispo, possibilité de ne RIEN faire …)
        j’y ai rencontré des super parents (dont plusieurs qui sont passés à l’ief) , donc du positif.
        Après, je trouve que la plupart des éduc que j’ai rencontrée sont psychorigides sur Maria, déesse incarnée. Alors que cette femme était sans doute super intelligente, et qu’elle ferait sans doute elle-même évoluer sa pédagogie 100 ans après !
        En négatif, j’ai trouvé que l’ambiance n’était pas aussi sereine que je le pensais : gérer 28 mômes de 2.5 ans à 6 ans en autonomie (avec 1 éduc et 2 assistantes dans notre école, présentes toutes la journée même au repas) , c’est sûr que parfois ça dérape !
        ça c’est mon ressenti perso d’une école 3-6 …

        Notre choix de nous lancer en IEF vient de l’envie de varier le type d’apprentissages, d’avoir plus de temps pour « l’à côté », de voir qu’à la fin de l’année, notre fils s’ennuyait …
        Du coup, une envie de faire de l’ief + moi en congé parental puis sans boulot + un grand qui a envie de voir autre chose = le grand saut !
        Mais nous avions envie depuis le début de nous lancer dans l’ief, donc au bout d’un moment, il faut se lancer ou arrêter d’en parler, hein, ça faisait trop longtemps qu’on se demandait … 🙂

        • Bambichoses dit :

          exactement au bout d’un moment faut se lancer !!
          C’est dommage qu’il y’ai tant de psychorigidité comme ça sur les pédagogies, j’avais déjà entendu pas mal de choses à propos de Montessori justement, tu viens confirmer ce qu’on m’avait déjà rapporté..
          Alors bonne rentrée Ief !! 🙂

    • Stéphanie dit :

      Merci de ta réponse 😉
      Le 2ème matin d’école ( vendredi ) a été difficile : probablement qu’après  » l’inédit  » du 1er jour, elle avait repris pied avec ce qu’allait être son quotidien, et elle a pleuré en disant qu’elle voulait rester avec maman et son petit frère. Réaction de l’instit’ des plus classique comme j’en lis des dizaines : l’emmener plus loin avec un  » ça va passer vous en faites pas « . Mouais. Bon, l’après midi ça allait mieux.
      J’attends cette 1ère vraie semaine avec impatience, je vais guetter sans poser aucune question qui pourrait l’influencer. Si ça ne va pas mieux, mon coeur de maman ne pourra jamais la forcer à aller à l’école ( en plus à 4 ans, tu parles d’une réelle utilité.. On faisait comment y’a pas si longtemps, ou on fait comment encore actuellement, dans d’autres pays d’Europe, où l’école n’existe pas avant 6 ans ) ?
      Comme j’ai pu le lire plus bas, ma crainte est aussi de passer 24h / 24 avec mes monstres. Peur de saturer, de fatiguer. Mais après tout je l’ai fait pendant 70 jours là ( les grandes vacances ).. et je suis tout sauf épuisée.
      Manque de confiance ? Sûrement. En moi, pas en elle.

      • Bambichoses dit :

        J’ai fait comme ça avec César au départ, il pleurait et moi c’était l’assmat qui me l’arrachait des mains, mon dieu que j’ai détesté ces moments je me sentais dépossédé de mon rôle de mère, figée entre le fait que c’était « normal » et mon rôle de mère liuve ou j’avais juste envie de la …mordre !! haha
        Du coup je me suis dis tous les jours, allez lance toi, allez lance toi après il sera trop grand c’est plus facile maintenant, et puis d’un coup je l’ai fait et franchement j’avais les mêmes peurs que toi, je me disais olala toute la journée avec lui est ce que je vais y arriver. Mais la vraie question qu’il faut se poser, c’est est ce que j’au souhaité des enfants pour finalement ne les voir qu’un quart de la journée? Enfin c’était la mienne en tout cas je me suis rendue compte de l’absurdité du truc dans lequel on vit, et je sais bien que beaucoup de personnes n’ont pas le choix, mais honnêtement, je trouve que tout est fait pour nous éloigner de nos enfants au plus tôt, la preuve on a droit a uniquement 3 mois après leur naissance, j’aurais préféré mourir de faim que de laisser César à une autre femme pour s’occuper de lui si petit ! Comme tu le dis si bien il faut croire en eux

  • fyts dit :

    Merci de partager avec nous ton ressenti. Hier il n y a pas eu de pleurs mais aujourd hui des larmes et encore des larmes il me serrait fort et tout le monde me disait ne vous inquiétez pas ca va durer 5minutes, elle a tirer sur son petit bras pour l entrainer dans la classe et je suis partie le Coeur serré. J attends juste midi pour le retrouver en me disant que pour l instant il n y va que le matin. Pour l instant… Je viens de regarder la bande annonce d etre et devenir, j ai toujours penser a l école autrement, meme avant d être maman et maintenant je m en veux de ne pas avoir assez confiance en moi pour ne pas franchir ce pas… Je rêve d une vie sur la route je rêve de repartir et partager avec lui cette grosse claque de bonheur et de liberté. C est déprimant de suivre ce fichu troupeau…

    • Bambichoses dit :

      oh à moi aussi ça me sert le coeur, ça me rappelle quand je l’amenais à l’école…
      Tu sais il ne faut pas s’en vouloir j’ai été dans le même cas de figure j’avais peur puis j’ai regardé ce film et je me suis dit ; ok c’est maintenant ou jamais,tu ne risques rien tu es sa mère tu sauras ce q’il faut faire et j’ai franchi e cap au début c’était dur puis les gens ne se gênent pas pour s’en mêler… Puis avec le recul je me dis oh que jai bien fait c’est génial finalement! Nous n’avons qu’une vie, vivons là comme on a envie !! 🙂

  • Céline dit :

    Merci pour ce partage et bon re-choix 😀

    Labise..

  • amandine dit :

    C’est super si tout le monde est épanoui…c’est le principal finalement! Je pense qu’on peut très bien s’en sortir sans aller à l’école et apprendre à la maison avec la pression ou le stress en moins… Juste, j’aurais peur pour la sociabilisation de mon enfant mais je suppose que César rencontre d’autres enfants…
    Toutes les maîtresses ne sont pas aigries…parole de maîtresse!
    En tous cas, je te tire mon chapeau car je n’aurais jamais la patience d’enseigner à mes enfants…enfin, finalement, je ne sais pas car je ne l’ai jamais fait!
    Bonne continuation et belle année à vous 3…ou 4 (je dis ça car tu parles de changement et j’ai pensé à ça 😉 )

    • Bambichoses dit :

      C’est dommage que l’une des plus grandes peur de la sociabilisation des enfants soient toujours le peur des gens c’est comme les carences pour les vegans ça ! 😉 César voit bien plus d’enfants que si il était à l’école, puis plein d’adultes aussi avec qui il peut discuter et de ce fait enrichir sa vision du monde et son vocabulaire. IL y’a tant d’endroits ou croiserdes enfants si on en a envie que ce n’est pas un problème, parole de maman non sco !
      Nous n’imaginons pas a patience que nous avons avec nos enfants elle est incroyable !:-) Bonne continuation à vous aussi alors!! 🙂

  • Tinea dit :

    Eh bien bonne non rentrée alors!! Si tu as trouvé votre bonheur fonce!Je vous souhaite une belle année pleine d’apprentissage! Toutes les maîtresses ne sont pas aigries et sur le nombre très peu bousillent toute une scolarité, promis juré!

  • alex dit :

    chère bambichoses, j’ai adoré aller à l’école, le collège une horreur, le lycée plus ou moins car j’alternais avec petit boulot le soir ; sache que je suis une maman qui doit être heureuse d’avoir un boulot ; aerf; au boulot avec des espaces bureaucrates plus ou moins humanisés ; je me sens SEULE, pas à MA PLACE, EXCLUE car je veux être libre et respectée ; je n’adhère pas du tout à leur mode de fonctionnement, à leur réflexion du « comment je dois travailler, à âtre une belle plante derrière un Pc et surtout fermer ma gueule. car je ne plis pas à leur mode de pensée ; je déteste être invitée (obligée) aux sorties/repas/resto entre collègues. Je me suis dis de reprendre la danse pour m’exprimer et du coup je rentre dans un groupe qui se connait aussi déjà mais je suis pas là pour me faire des copines, juste me faire du bien. Alors pour toutes celles qui le peuvent, être épanouie sans se mettre en danger dans ce monde de fou vivez comme bambichoses.
    je ne retiens que cette phrase de ton article qui me fait tilte :
    « Nous avons réorganisé nos rythmes à la maison et ça, ça n’a pas de prix. »
    merci à toi

  • klm68 dit :

    Bonjour,
    Je tenais à donner une réflexion sur la déscolarisation des enfants des écoles dites « traditionnelles ». J’ai autour de moi un beau-frère dont les 4 enfants n’ont jamais été mis à l’école . Les enfants sont petits et ont actuellement 9 ans 7 ans 5 ans et 3ans . Comme toi, ils ont choisi l’école à la maison pour leurs enfants afin de respecter leur rythme . Pas besoin me disaient t-ils « d’aller à heure fixe aux toilettes » » de manger à heure fixe » mais plutôt de suivre le rythme de leur enfant etc… bref j’étais sceptique. Leurs enfants n’étaient pas malheureux,ne réclamaient pas d’aller à l’école, leur mère était l’institutrice et la maman . Elle les sortait ,rencontrait d’autres enfants comme eux. Certes,c’est peut-être mieux pour l’enfant de se réveiller, de manger quand bon lui semble, mais nous vivons en société. L’école à la maison demande une certaine méthode et rigueur. Puis ,cette année tout a basculé, à mon grand étonnement je l’avoue . Leur critiques sur l’école ont subitement disparues . Ils ont mis les 4 enfants à l’école cette année…. ils ne se sont pas étalés sur le problème qui pour moi n’est pas un problème mais une chose normale . Ils m’ont juste remarqué que leurs enfants « stagnaient » ce sont leurs mots. Bref, l’école à la maison c’est bien un certain temps quoique je trouve l’école maternelle super pour apprendre la vie en société et ses difficultés (partager, respecter, sociabilité,adaptabilité, la politesse ) et ses joies (fêtes de l’école, sorties entre copains, anniversaires, récréations , Bref, ce petit message était une réflexion sur un choix des parents mais l’école c’est la vie pour un enfant qui se voit privé des autres enfants . L’école n’empêche pas l’enfant de grandir, de ne plus découvrir le monde. Elle le prépare à vivre en société c’est tout .

    • Bambichoses dit :

      Bonjour Laurence, et merci pour ta réflexion.
      Effectivement, comme tu commences déjà ton message tu étais sceptique, tout ton message le traduit 😉
      Il est difficile quand nous partons avec un jugement d’accepter les décisions d’autrui. Pourtant c’est bien la leur et cela leur appartient.
      Nous vivons dans une société il est vrai, ou nous devons tous grandir,mais qui à mes yeux est malade, déséquilibrée et j’en passe, donc pourquoi vouloir absolument leur imposer et ce dès leur plus jeune âge ? Est ce que c’est lécole qui doit éduquer nos enfants, ou nous leur parents qui avons des valeurs à transmettre, et qui sommes il me semble le mieux placé ? La méthode et la rigueur ne marche pas pour nous, d’ailleurs je la trouve obsolète, nous suivons nos ressentis, et ça se passe merveilleusement bien. Peut être que pour leur cas, et sans doute a force d’entendre des avis qu’ils n’ont pas demandé ou la force des choses, la vie aussi, rien n’est fixe, les a poussé à rescolariser les enfants, pourquoi pas ? Encore une fois ce sont leur choix. Je ne les connais pas, et je ne me prononcerai pas à leur sujet, mais je connais bien des enfants voir des adolescents qui sont bien loin de stagner, et qui du haut de leur 7, 8, 5, 3 ou encore 15 ans me mouche bien plus d’une fois de leur raisonnement et leur façon de voir les choses. La maternelle est certes bien pour apprendre des choses, je ne le nie pas. Pour moi elle n’est pas adaptée, trop d’effectifs la plupart du temps, rythme scolaire difficile pour des touts petits, évaluation précoce inutile, et bien trop jeune pour quitter le nid familial.
      C’est surprenant de penser que l’école est là pour leur enseigner tout ça alors que nous parents sommes les premiers à leur enseigner tout ça, nous apprenons le partage à la maison, comme le respect d’autrui, la sociabilité, moi elle me fait bien rire, je n’ai jamais vu aucun enfant créer de vrais liens avec leurs copains avant au moins la primaire, avant ce ne sont que des camarades (ma mere est instit on en a beaucoup parlé), et bien souvent ce sont les parents qui invitent les copains pour les anniversaires, etc.. les récréations sont des lieux ou ils faut pouvoir tous les surveiller et ou en effet il arrive souvent des bagarres, je ne vois pas ou est la sociabilisation. césar est ultrasociable, tout est prétexte pour lui de créer des liens. On ne s’inquiète pourtant pas de la sociabilité des adultes alors qu’elle est bien souvent absente..
      Alors je dirai que oui l’école n’empêche pas l’enfant de grandir c’est vrai, il le garde à sa place d’enfant assisté qui a besoin qu’on lui apprenne la vie, nous les adultes.
      L’école c’est pas la vie pour les enfants, c’est les obligations encore bébé alors que le monde est à découvrir, plutôt qu’enfermé dans une salle de classe ou il faut déjà apprendre à se taire, parler quand on lui demande, et rester assis des heures alors qu’il n’est physiologiquement pas fait pour ça encore.
      L’enfant n’est pas privé des autres enfants, ce n’est qu’une rumeur faite par les gens qui transmette leur propre peur sur les autres, mais ce ne sont en aucun cas les nôtres. Peut être que César retournera à l’école si il en fait le choix, ou si la vie m’y oblige, on ne sait pas mais pour le moment ce sont nos choix, nous vivons pleinement la vie, et c’est de loin la meilleure décision que j’ai prise pour lui !
      Belle journée Laurence!

  • Camille dit :

    Bonsoir! C’est intéressant tout ça, je te trouve hyper forte d’avoir osé prendre cette décision pour ton garçon…
    Nous avons choisi une école alternative hyper qualitative pour éviter d’avoir à vivre ce genre de situation et la rentrée pour nous était très excitante et Raoul très heureux de retrouver ses copains et sa classe, les jolis jouets, de faire son pain, de manger bon et bio… Mais c’est une chance rare que je savoure chaque jour.
    Belle année non scolaire alors 😉

  • Léo dit :

    Bonjour!

    Je suis tombé sur ce blog via pinterest via le « beurre de pomme » et j’ai parcouru ce blog qui m’a fortement intéressé, puisque mes parents ont exactement le même mode de vie de vous proposez… Ayant vécu l’expérience, je me permets de proposer la mienne!
    Je n’ai pas été scolarisé jusqu’à mes douze ans car pour mes parents, c’était impensable. L’école était pour eux une espèce de prison où l’enfant ne s’épanouit pas. Moi, tous les matins, je voyais les autres partir avec leur cartable et je les voyais rentrer avec leur pain au chocolat dans la bouche et j’avoue que ça me donnait envie. Mais n’ayant rien connu d’autre, ça ne m’a pas pesé, jusqu’à mes neuf-dix où au contraire je me suis plus senti prisonnier de mes parents qu’autre chose. Certes, je passais ma vie dehors, j’étais toujours avec mes parents et/ou d’autres enfants dans mon cas… Mais : nous étions « à part » et cette idée me faisait horreur. Si bien que j’ai fini par supplier mes parents de m’inscrire au collège. Inutile de le dire : les premiers temps, ce fut un calvaire pour moi, vu que je n’avais jamais connu ces conditions. Clairement, j’étais inadapté. Mais après… Quel bonheur de rejoindre ses potes dans la cour, de râler sur M. prof de français ou d’encenser M. prof de maths, de partager ses idées devant un groupe, de faire des exposer, des recherches, des clubs… J’ai adoré toutes mes années de scolarisation. Je n’en veux plus à mes parents, mais pendant longtemps, je leur ai reproché d’avoir pris la décision de ce que serait les premières années de ma vie. Car c’était LEUR décision et non LA MIENNE, c’était LEUR envie et non LA MIENNE.

    Voilà! Bien évidemment, ce commentaire n’est pas posté pour créer la polémique mais pour donner le point de vue non pas des parents, mais d’un enfant qui a vécu cette expérience. Si un jour je suis père : ils iront à l’école c’est certain et si un jour je les désinscris, ce sera seulement parce qu’ils l’auront voulu et choisi en connaissance de cause. J’espère que ce témoignage pourra servir à d’autres parents qui doutent, qui réfléchissent à déscolariser leur enfant : cela ne convient pas à tout le monde!

    Merci de partager votre quotidien, passez une bonne journée!

    • Bambichoses dit :

      Bonjour Leo. Et merci de votre commentaire qui est également très utile en effet. Seulement la ou je suis un peu perplexe c’est quand vous parlez de choix propre. Hors est ce que en tant qu enfant vous pouvez faire des choix aussi importants ? Car si on va par la je lui ai aussi imposé son prénom, la ville où il allait vivre plutôt que la campagne, son mode de vie et même sa naissance puisqu’elle était programmée.. je pense que en tant que parents nous choisissons ce que nous pensons être le mieux. César est libre de ses choix nous avons à plusieurs reprises avant la rentrée proposé de le réinscrire à l’école car je ne voulais sans aucun cas lui imposer une seule vision des choses.. force est de constater que César n’a pas souhaité y aller. Il n’est pas isolé et n’envie absolument pas les copains qui se levent tôt le matin, doivent se traîner leur sac bien trop gros, rester assis plusieurs heures et être mélangé à d’autres au quotidien ça n’est juste pas son truc…pour moi le programme à suivre est obsolète tout comme ses méthodes et je souhaite donner une autre opportunité à mon fils que de forcément faire comme tout le monde et lui faire comprendre que des alternatives existent et que nous ne sommes pas obligés d’être des moutons avec des oeillères. Vos parents avaient sans doute des valeurs et je les saluent d’avoir tenu bon aussi longtemps malgré la pression sociale qui peut parfois peser sur nous parents unschoolers. Pour moi ne pas aller à l’école c’est une liberté quand il aura la maturité suffisante pour réaliser qu’il veut y aller alors je l’accompagnerai sans aucun problème dans cette voie. Belle journée !

  • Hello,
    Je parcours cet article et tant d’autres sur le blog. Merci pour ce partage autour de ce mode de vie tellement différent et riche.
    J’ai un fils de 14 mois donc j’ai encore un peu de temps mais l’unschooling m’attire beaucoup car je suis convaincue que mon enfant est capable d’apprendre tellement de choses tout seul car il porte en lui la curiosité, l’envie de découverte. Rien que le fait qu’il aie appris à marcher en 12 mois sans mon intervention (sauf de l’encouragement et de la bienveillance) ou à communiquer avec des signes ou des mots me le prouve.
    Mais ma question fondamentale c’est comment le faire financièrement? Je n’ai déjà pas d’autre choix que d’aller travailler 4j/semaine depuis ses 5 mois pour l’équilibre financier du foyer car mon conjoint est à temps partiel. Il est donc gardé seulement 3j/semaine mais avec l’école, le temps partiel n’existe pas?!
    Aussi est ce que votre épanouissement professionnel ne vous manque les papa/maman unschooler?
    Si vous avez des pistes de réponse/réflexion: merciiii ♡

    • Bambichoses dit :

      Bonjour Anaïs, effectvement souvent le financier revient sur le tapis. Pour ça, nous avons fais des choix,consommer mieux, consommer moins, et faire des choix de vies complètements différents !;-) Nous avons choisi une habitation qui nous coûte moins chère, réduit des frais inutiles etc.. Avec l’école en maternelle le temps partiel est possible, mais après non.
      Mon épanouissement personnel je le vis à fond, je travaille de chez moi un maximum et sinon je l’emmène même avec moi, il y’a des possibilités de se relayer avec les autres mamans si on a besoin de temps, mais encore une fois c’est un choix ! 😉

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